Super Bowl : les Rams de Los Angeles sacrés pour la deuxième fois de leur histoire, au bout du suspense
Les Californiens, qui évoluaient à domicile lors de la grande finale de la NFL, ont attendu les derniers instants de la rencontre pour venir à bout des Bengals de Cincinnati (23-20), dimanche soir.
Et Cooper Kupp capta la passe de Matthew Stafford pour le touchdown à 85 secondes de la fin. Les Rams de Los Angeles ont remporté le deuxième Super Bowl de leur histoire, en battant, dimanche 13 février, les Bengals de Cincinnati (23-20) après un match extrêmement serré.
Ainsi s'achève le championnat de la Ligue professionnelle de football américain (NFL), dans la lignée de playoffs exceptionnels marqués par des scénarios de matchs incroyables. Et, comme dans un film hollywoodien au SoFi Stadium de Los Angeles, ce Super Bowl, 56e du nom, a connu son lot de rebondissements.
Sacrés une première fois en 2000, quand la franchise était installée à Saint-Louis (Missouri), les Rams succèdent au palmarès aux Buccaneers, qu'ils avaient éliminés mi-janvier, accélérant sans le savoir encore le départ à la retraite du légendaire Tom Brady, septuple champion.
La blessure de Beckam Jr
Les Rams avaient pris le match par le bon bout en inscrivant deux touchdowns aux premier et deuxième quart-temps, Matthew Stafford trouvant d'abord Odell Beckham Jr, puis Cooper Kupp, déjà lui, après une série d'attaques qui ont donné le tournis à la défense des Bengals (13-3).
Mais Cincinnati a répondu immédiatement. Joe Burrow, guère à son avantage jusque-là, malgré quelques bonnes actions offensives, a combiné avec Joe Mixon qui a joué les quarterbacks et trouvé Tee Higgins pour le touchdown (13-10).
Aussitôt relancé, le match a alors connu un gros tournant, quand Beckham Jr s'est blessé tout seul au genou gauche. En octobre 2020, alors qu'il évoluait avec les Cleveland Browns, le receveur vedette avait été victime d'une rupture des ligaments croisés contre ces mêmes Bengals. Cette malédiction a momentanément mis K.O. les siens.
Kendrick Lamar, Dr. Dre et Eminem à la mi-temps
Car après le show de la mi-temps, au top du hip hop, entre crème de la crème actuelle incarnée par Kendrick Lamar, et revival vintage avec Dr. Dre, Eminem, Snoop Dogg, Mary J. Blige et 50 Cent en invité surprise, les Bengals ont effectué un début de seconde période tonitruant.
Dès son premier lancer, "Joe cool" a envoyé le genre de passe qu'on tente généralement en ultime recours et 70 yards plus loin, Tee Higgins, auteur d'un doublé, l'a captée pour aller au touchdown. Une action superbe quoique entachée d'une faute non sifflée, le receveur ayant dans sa course attrapé la grille du casque de son défenseur (17-13).
Le dernier quart-temps fut au cordeau et finalement, Stafford, en sursis, a trouvé Kupp, logiquement désigné MVP. Pour Cincinnati, cette défaite sur la dernière marche est la troisième après celles concédées en 1982 et 1989 contre les San Francisco 49ers. Probablement la plus dure à encaisser.
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