Super Bowl : Tom Brady entre enfer et paradis
Un look de play-boy. Une épouse top-modèle nommée Gisele. Quelques scandales. Un soutien à Donald Trump. Et quatre bagues de champion NFL aux doigts dans l’équipe la plus détestée des Etats-Unis. A 39 ans, Tom Brady additionne tous les ingrédients d’un biopic exceptionnel. La fin de l’histoire peut s’écrire dimanche. En guise d’épilogue, le quarterback de New England a l’occasion d’ajouter un cinquième Super Bowl à son palmarès en cas de victoire sur les Falcons d’Atlanta. Jusqu’en 2015, il aurait pu être le fiancé de l’Amérique pour l’éternité. « Tom Terrific » surfait sur le succès et était devenu l’égal de son idole Joe Montana. C’est alors qu’a éclaté le scandale du « Deflategate ». Une mauvaise histoire de ballons dégonflés pour mieux les attraper. Manque de bol, la NFL a mis la main sur cette affaire et a sanctionné les Patriots et Brady. Suspendu quatre matches en début de saison, le QB a vu son image de winner écornée.
Quatre matches de suspension
Revenu déchaîné sur le terrain, Brady a porté New England jusqu’au Super Bowl, tout juste alourdi par ses échanges amicaux avec le sulfureux président des Etats-Unis Donald Trump. En mal de soutiens populaires et objet de vives critiques après ses premiers jours à la Maison Blanche, Trump n’a cesse d’impliquer Brady dans ses discours. Le quarterback confirme ses liens d’amitié mais préfère rester à distance. Heureusement qu’il y a le terrain. Les Patriots, meilleure équipe de la saison régulière, ont encore une fois répondu présent. En finale de conférence contre les Steelers, qui restaient sur neuf victoires de suite, Brady a justifié sa réputation de superstar en réussissant un matchn quasiment parfait avec 32 passes réussies sur 42 tentées, un gain de 384 yards et trois passes de touchdown (37-16).
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Un match pour dépasser Joe Montana
« Cette victoire a une nouvelle fois montré la solidité mentale de cette équipe, a expliqué Brady. Je sais qu'une belle équipe nous attend (Atlanta), mais on veut finir la saison sur une victoire ». Son expérience sera un précieux atout même s’il s’en défend. « Depuis que je suis gamin, j'adore le Super Bowl, je me souviens encore des matches avec mes idoles Joe Montana et Steve Young, on ne s'habitue jamais à disputer un tel match », a insisté le Californien dont les revenus annuels qui s’élèvent à 44 millions de dollars. Quitte à se faire huer dans tous les stades de la NFL, autant sortir la tête haute et le Trophée Vince Lombardi dans les mains. Ça ferait une belle fin à Hollywood, à Foxborough ou à Washington.
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