Noah est un "ignorant" pour le président du Comité olympique espagnol
"Il est très difficile pour des ignorants de comprendre le boom du sport espagnol. C'est le travail qui a été la clé du succès", affirme le président du Comité olympique espagnol, très remonté, dans l'édition internet de Marca. Blanco précise que "les 11.200 contrôles antidopage réalisés chaque année par l'Espagne" sont "la meilleure réponse que l'on puisse donner". De son côté, le quotidien sportif AS citait samedi des sources du Conseil Supérieur du Sport (CSD), le ministère des Sports espagnol, selon lesquelles "internationalement, il est reconnu que l'Espagne est à la pointe de la législation antidopage".
"En Espagne, il n'y a pas plus ou moins de dopage que dans d'autres pays", expliquent ces mêmes sources du CSD. Enfin, AS cite aussi le président de la Fédération espagnole de basket-ball, José Luis Saez, qui qualifie Noah d'"irresponsable" et de "jaloux". "Dans des questions aussi sensibles que le dopage, on ne peut pas accuser sans preuves, il faut démontrer les choses, sans semer au vent des doutes inutiles", insiste Saez.
Dans une tribune au journal "Le Monde" daté samedi, Yannick Noah met les nombreux succès du sport espagnol sur le compte d'une "potion magique": "On a l'impression que, comme Obélix, ils sont tombés dans la marmite", écrit Noah.
L'ancien vainqueur de Roland-Garros 1983 accuse également les autorités espagnoles de fermer les yeux sur le dopage de certains de leurs sportifs. "En Espagne, l'affaire Fuentes, le plus gros scandale de dopage de l'histoire a fait +pschitt+. (...) Peut-être parce que là-bas le sport occupe une place tellement importante que ses héros y sont plus protégés qu'ailleurs". Eufemiano Fuentes, le médecin au coeur d'un réseau de dopage sanguin démantelé en 2006 par l'opération Puerto, attend encore aujourd'hui d'être jugé.
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