"On a tout tenté" : les Bleues sans regrets
La descente a été brutale. Quelques minutes après leur élimination par les États-Unis, les Bleues sont venues se confier en zone mixte sur leur échec alors qu'elles rêvaient d'un premier sacre à la maison.
Le premier but a été décisif
Et dans les esprits, le nœud du problème a été clairement identifié. Ce but de Megan Rapinoe dès les premières minutes de jeu a pesé dans les jambes tricolores tout au long du match. "On a fait une erreur défensive en première mi-temps que l'on paye cash" a admis Amandine Henry. Une analyse que n'a pas renié Wendie Renard, toujours adepte d'un franc parler à toute épreuve. "On était prévenues, on ne voulait pas prendre de but dans le premier quart d'heure mais on prend ce vieux but sur coup franc à la cinquième minute".
Si les Bleues ont dû courir après le score, elles ont cependant eu de nombreuses occasions de revenir à hauteur des Américaines. Mais à l'image de leurs 20 tirs dans le match, les coéquipières d'Eugénie Le Sommer ont manqué cruellement d'efficacité. "Malheureusement notre animation offensive a péché ces derniers matches, je pense qu'on l'a vu ce soir. On doit être plus dangereuses, plus tueuses, les mettre plus en difficulté, mais je ne sais pas ce qu'il faut faire".
Le mental, toujours le mental
Et si la clé était ailleurs ? En ligne de mire depuis le début de la compétition, la créativité offensive des tricolores a pu mettre en avant un autre défaut bleu : un manque de caractère. C'est la principale différence entre les deux équipes selon Gaëtane Thiney. "Il faut être capable d'être plus efficace, de croire plus en nous. Je pense que c'est la différence entre la mentalité française et la mentalité américaine. Elles ont extrêmement confiance en elles. On dit que c'est de l'arrogance, peut-être, mais elles sont ultra positives, elles se font porter par leur pays. Nous aussi c'était le cas, mais je pense que la clé elle est dans le mental".
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