Paire termine bien le travail
Benoît Paire pouvait exulter après sa victoire. Le cri de joie était synonyme de délivrance. Attendu lors de ces Internationaux de France après sa bonne première partie de saison, le Français a résisté à la pression. Magré une entame de rencontre compliquée, le demi-finaliste du dernier Masters de Rome a remonté la pente survolant le tie-break de la seconde manche lundi soir et menant 4-3 avant l'interruption avant la nuit. Sa reprise a été dans la lignée de ce jeu décisif, remporté 7-1. Variant bien entre les amorties souvent gagnantes, les montées au filet et les attaques en revers, il s'est parfaitement sorti du piège chypriote et atteint pour la seconde fois de sa carrière le deuxième tour de Roland-Garros.
Le maître des amorties
Face à la puissance de Marcos Baghdatis, ancien 8e mondial en 2006, aujourd'hui rentré dans le rang (39e), l'Avignonnais a régalé les spectateurs du Suzanne Lenglen, entièrement acquis à sa cause. Et pour lever les foules, le Français a une arme fatale : l'amortie. Il les a multipliées notamment dans la dernière manche. Et souvent dans les moments chauds. Comme dans le sixième jeu où il en a enchaîné deux de suite pour sauver deux balles de débreak. Un signe de confiance et de contrôle.
Porté par son jeu d'attaque (66 coups gagnants), il a fait admirer son talent à la volée lors du dernier jeu de la rencontre. Une première pour mener 15-0, un coup droit gagnant (30-0) et une montée au filet solide pour s’offrir deux balles de match. Et pour terminer ? Une amortie évidemment, de revers, qui est venue mourir juste derrière le filet. Une dernière pour la route. Celle de Paire, elle, se poursuit donc à Roland-Garros. Elle croisera celle du Polonais Lukasz Kubot, tombeur de Maxime Teixeira, au deuxième tour. Un joueur d’un autre calibre que David Ferrer qui l’avait sorti sans ménagement en trois sets l’année dernière.
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