Pas de chance pour Clarey et Théaux
Parti avec le N.18, le Suisse Didier Cuche, quadruple vainqueur de la Coupe du monde de descente, comptait déjà ainsi étonnamment près de deux secondes de retard après seulement 40 secondes de course. Après le vice-champion du monde, la course avait été interrompue déjà pendant plus d'une demi-heure. Puis, le feu vert avait été redonné. Trois coureurs ont ainsi pu s'élancer jusqu'à la décision finale d'annuler l'épreuve.
Les Français se sentent spoliés
"Je suis écoeuré, j'ai envie de chialer. Les conditions étaient changeantes mais pas dangereuses. La piste n'était pas rapide, la partie des +bosses du chameau+ pas dangereuse. On a fait des courses avec plus de risques. Si ce n'était pas deux Français devant, je ne sais pas si on aurait annulé", a regretté Clarey. "C'est pas normal. Certes les conditions n'étaient pas régulières pour tout le monde, mais c'est aussi la loi du ski, c'est un sport d'extérieur. Et puis il y avait moyen d'attendre. Aucun coureur ne s'est blessé. Moi, à Lake Louisse, je n'avais pas été gâté par le vent. Après, on a a bien skié", a remarqué Théaux.
Dans l'aire d'arrivée, Clarey et Théaux ont ensuite demandé des explications à M. Hujara, sans en recevoir de "réponse satisfaisante". L'Italien Christof Innerhofer, triple médaillé aux Mondiaux-2011, n'a pas compris la décision, faisant remarquer que "les conditions étaient encore pires à Lake Louise où la course a été menée à terme". En revanche, le jeune Suisse Beat Feuz, vainqueur la veille du super-G de Val Gardena, a trouvé l'annulation "justifiée".
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