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"Pas de procédure formelle" ouverte contre Infantino, indique la Fifa

Le président de la Fifa Gianni Infantino, qui fait l'objet d'accusations de la presse allemande, n'est pas visé par une procédure de la justice interne de son instance, contrairement à ce qu'affirment des journaux, a indiqué vendredi un à l'AFP la commission d'éthique de la Fifa.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"Aucune procédure formelle n'a été ouverte contre M. Infantino", a indiqué vendredi Roman Geiser, porte-parole de la commission d'éthique, dans un mail transmis à l'AFP, démentant des informations de la presse allemande. M. Infantino, élu le 26 février, pour succéder à Sepp Blatter, suspendu, fait l'objet depuis le congrès de Mexico à la mi-mai d'attaques dans la presse allemande concernant notamment le salaire qui lui a été proposé et qu'il jugerait insuffisant. Le journal Die Welt a affirmé jeudi que M. Infantino ferait l'objet d'une enquête de la commission d'éthique. Selon ce quotidien, le N.1 du foot mondial aurait demandé dans des courriels la destruction de l'enregistrement des minutes du dernier Conseil (gouvernement) de son instance, où la question de son salaire était évoquée, et risquerait pour cela une suspension provisoire de 90 jours.

La Fifa a précisé que "conformément aux pratiques, toutes les réunions officielles de la Fifa, y compris celles du Conseil, sont enregistrées et archivées". "C'était le cas de la réunion à Mexico", ajoute l'instance. Selon la Fifa, cet "échange de mails se référait à la destruction d'une copie des enregistrements originaux stockés de façon non conforme sur un serveur local" et ne se "réfère pas à l'enregistrement officiel archivé". "Ce fichier existe et est conservé à la Fifa", ajoute l'instance du foot mondial dans un mail transmis à l'AFP. M. Infantino n'a pas encore atteint la barre des 100 jours de mandat, mais le contexte est déjà tendu autour de lui. Le président de la commission d'audit et de conformité de la Fifa, Domenico Scala, a ainsi démissionné au lendemain du congrès de Mexico pour protester contre l'adoption d'une mesure remettant selon lui en cause l'indépendance de certains organes de l'institution chargés notamment d'enquêter sur des membres. M. Infantino s'est envolé vendredi matin pour Los Angeles où il doit assister à l'ouverture de la Copa America, a-t-on également appris auprès de la Fifa.

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