Pinturault: "Une place dans les 15 premiers"
- Dix jours de ski pour attaquer la saison, est-ce suffisant?
Alexis Pinturault: "J'en ai profité pour bien travailler. Après, de toute façon, il faut bien un moment ou un autre attaquer la saison, et vu qu'avec ma cheville ça va bien globalement, j'avais plus à gagner qu'à perdre. Ca aurait été plus compliqué de débuter à Sölden (fin octobre pour le géant d'ouverture). Je n'avais alors que trois jours de ski. Là, j'ai huit jours consacrés au slalom. Et puis, malgré les aléas du temps à Tignes, on s'en est bien sorti par rapport à d'autres équipes."
- Jean-Baptiste Grange et Steve Missillier absents, avez-vous manqué de repères aux entraînements?
A.P.: "On a Thomas Mermillod-Blondin, qui va toujours très vite à l'entraînement, qui est aussi un très bon repère. En plus de cela, ce n'était pas l'objectif de gagner tout de suite les entraînements. Bien entendu, ça m'aurait mis du baume au coeur d'être devant, mais il ne fallait pas oublier que je devais tout faire à côté. C'est-à-dire mettre en place mon ski, écouter ma cheville pour ne pas trop en faire. Je devais aussi sélectionner mes skis et déjà mettre aussi un peu d'intensité par rapport au premier slalom de la saison."
- Concernant vos objectifs, vous placez souvent haut la barre. Est-ce aussi la cas à Levi?
A.P.: "Les miracles dans le ski sont toujours possibles, mais je dirais qu'une place dans les 15 premiers c'est très raisonnable, sachant que j'ai peu de recul et qu'à l'entraînement je n'ai pu me comparer comme les saisons précédentes avec les Suisses et les Italiens. Finir dans les 15, ça me permettrait de marquer des points précieux et entrer la prochaine fois dans le premier groupe de départs (il sera dossard 16 ou 17 à Levi, ndlr). Et puis Levi, même si ce n'est pas trop technique au début, ce n'est pas non plus une piste facile."
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