Pistorius expulsé d'une discothèque
L'incident a été confirmé par la porte-parole de la famille Pistorius Anneliese Burgess, qui affirme que l'athlète de 27 ans a été "agressivement pris à partie" sur des questions relatives à son procès. Selon le Star qui met l'affaire en première page, Pistorius se trouvait dans la section VIP d'une boîte de nuit chic de Johannesburg lorsqu'il a eu une altercation avec un autre consommateur, Jared Mortimer, qui lui avait été présenté par l'intermédiaire d'un ami.
Mortimer rapporte dans le journal que le champion a commencé à accuser certains de ses amis d'avoir mal agi envers lui. "Nous étions en train de boire de la tequila, et je me rappelle que j'ai posé mon verre en me disant que je ne pouvais pas boire en entendant de telles choses sur mes propres amis", a raconté Mortimer. Pistorius se serait alors échauffé, poussant Mortimer à la poitrine. "Il s'est rapproché de mon visage et à ce moment-là je l'ai poussé pour l'éloigner de moi", poursuit Jared Mortimer. "Il a buté sur une chaise et il est tombé par terre".
Le Star a interrogé d'autres consommateurs, qui ont raconté que Pistorius avait eu ensuite un accrochage avec un autre client et que les videurs de la discothèque avaient fini par le prier de partir pour rétablir le calme. Un témoin, non cité nommément, affirme que le sportif était "complètement saoûl". Dimanche et lundi, alors que l'incident n'était pas connu, Oscar Pistorius était sorti de son long silence public en twittant des passages de psaumes ou de livres religieux.
Le champion amputé des deux jambes affirme avoir abattu son amie Reeva Steenkamp par accident, croyant tirer sur un cambrioleur en pleine nuit. L'accusation pense au contraire qu'il l'a tuée sciemment au cours d'une dispute. Le procès doit reprendre le 7 août avec l'audition finale du procureur Gerrie Nel et de l'avocat de la défense Barry Roux, qui sont actuellement en train de préparer leurs conclusions, après plus de quatre mois de procès. La juge Thokozile Masipa préparera ensuite son verdict, puis sa sentence. L'athlète risque vingt-cinq ans de prison s'il est reconnu coupable.
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