Pourquoi Séville sera un obstacle de taille sur la route du sextuplé du Barça
Parce que le Barça n’est "pas à 100%"
Luis Enrique le reconnait lui-même : son équipe est encore loin de son meilleur niveau au moment d’attaquer officiellement sa saison. Elle sort d’une préparation cahoteuse, avec seulement deux victoires en cinq rencontres. Son groupe doit aussi composer avec les états de forme disparates, à l’image d’un Lionel Messi revenu tardivement de vacances après la Copa America, et la non-qualification des recrues estivales (Arada Turan, Aleix Vidal). Tout ça a de quoi faire craindre le pire à l’entraîneur catalan, même si la large victoire face à la Roma dans le cadre du Trophée Joan Gamper (3-0) a injecté de la confiance au sein du vestiaire. Et puis Luis Enrique l’assure, il n’y aura "pas d’excuses" une fois sur la pelouse géorgienne.
Parce que la "MSN" sera orpheline de Neymar
Si le Barça a tout raflé sur son passage la saison dernière, il le doit en grande partie à son trident offensif. Mais Lionel Messi et Luis Suarez devront faire sans Neymar pour les deux prochaines semaines. La raison ? L’attaquant brésilien a contracté les oreillons. Celui qui pesait 39 buts et 11 passes décisives toutes compétitions confondues en 2014-2015 manquera ainsi les deux Supercoupes, peut-être même l’ouverture de la Liga, encore face à Bilbao. En son absence, Luis Enrique devrait aligner Pedro, annoncé avec insistance à Manchester United et qui n’a plus vraiment la tête à Barcelone. Il devra mettre ses envies d’ailleurs et ses états d’âme de côté pour une quinzaine de jours. D’ici à ce que Neymar revienne et que son club le laisser s’envoler vers d’autres cieux.
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Parce que Séville connait la recette
Unai Emery et ses joueurs savent y faire face aux Blaugrana. Le 11 avril dernier, les Sévillans avaient accroché le FC Barcelone (2-2), grâce à un but de Kevin Gameiro en fin de match (84e). Si l’on excepte le nul à domicile face au Deportivo La Corogne une fois le titre de champion acquis (2-2) et la défaite contre le Bayern dans une demi-finale retour de Ligue des champions qui était pliée (3-2), c’est le dernier accroc des Barcelonais en compétition officielle.
De quoi ouvrir l’appétit des Andalous et de sa colonie de Français (Trémoulinas, Gameiro, Rami, Kolodziejczak, Kakuta, N'Zonzi). "Nous voulons nous lancer un défi, en affrontant une équipe qui a montré qu'elle était peut-être la meilleure du monde", souligne Emery. D’autant qu’un autre souvenir pourrait inspirer son équipe : celui de la victoire du FC Séville contre le Barça lors de la Supercoupe d’Europe 2006 (3-0). Ce soir-là, Daniel Alves évoluait encore dans le camp sévillan. Ce n’est pas la seule chose qui a changé. Mais après tout, ne dit-on pas que l’histoire est un perpétuel recommencement ?
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