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Qualifications de Roland-Garros: Maxime Janvier peut rêver de Noël en mai

267e mondial à l'ATP et détenteur d'une invitation pour disputer le tableau des qualifications de Roland-Garros, Maxime Janvier n'est plus qu'à une victoire du tableau final. Après avoir vaincu son compatriote Blancaneaux au 1er tour, il a fait tomber la tête de série N.19, le Norvégien Ruud 7-6 (7/4), 6-4. Et son jeu peut encore faire des merveilles.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le grand Maxime Janvier (1.93m) à la sortie du terrain

1.93m, longiligne, un visage encore juvénile mais déjà une certaine puissance et de la conviction. Maxime Janvier a 20 ans, et ses paroles sont aussi limpides que ses coups de raquette. "Je m'en fiche du résultat. Je veux du contenu, et je travaille beaucoup pour cela. Je vois sur le long terme, mais si ça paye maintenant, c'est très bien." En 1h42, sous un soleil de plomb et une intense chaleur, il a fait valser le Norvégien Casper Ruud, tête de série N.19 et 118e mondial. Et n'imaginez pas que son adversaire a joué les fantômes sur le court. Non. Maxime Janvier a été simplement supérieur.

Des frappes lourdes et des intentions de jeu

Dans ce match entre deux jeunes joueurs (Ruud va sur ses 19 ans), il y a eu bien entendu quelques soubresauts, comme cette double faute du Français pour donner le premier break à son adversaire (3-2 dans le 1er set), ou cette interminable discussion du Norvégien dans le jeu décisif sur une 1re balle qu'il avait vue sur la ligne (5-4). Mais les deux hommes ont livré un gros match, sur un coourt 6 qui n'a jamais désempli. Avec sa taille, le Français dispose d'une arme redoutable au service. Et son coup droit, comme son revers sont extrêmement lourds et puissants. Au filet, il est aussi à l'aise.

C'est donc avec ces atouts, mais aussi une volonté permanente d'agresser son adversaire, qu'il a validé son ticket pour le 3e tour des qualifications. "Je passe beaucoup de temps sur le court, mais aussi en salle pour progresser physiquement", avoue-t-il. "Tout ça, c'est du travail." Et ce public, totalement conquis ? "C'est vrai que c'est différent de ce que je vis d'habitude, moi qui suis plutôt en 2e division sur le circuit." Pour mettre un pied dans le tableau final, pour la première fois de sa carrière, il devra franchir un obstacle majeur: l'Argentin Guido Pella, tête de série N.13. 39e mondial en 2016, le Sud-Américain n'est pas un tendre. 

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