Quelques juges ont fait preuve de partialité en gymnastique féminine
Dressant son bilan des jeux Olympiques, le comité technique féminin de la FIG explique que "des avertissements verbaux ont été adressés à certains juges" après les qualifications. Le comité technique a surtout passé en revue tous les exercices des finales, soit l'ensemble du concours par équipes, du concours général et des finales par appareils, où se jouaient les médailles.
"Peu de juges ont fait preuve de partialité envers un gymnaste de leur pays et/ou à l'encontre d'un gymnaste pouvant prétendre à une place similaire", note-t-il. Et d'ajouter: "Il était aussi évident que certains juges étaient indulgents avec des gymnastes de pays 'amis'". "Ceci sera pris en compte dans l'évaluation du travail des juges", prévient le comité technique, qui précise que "de manière générale, le classement des gymnastes était correct".
Trente-huit juges, représentant autant de pays, ont officié en gymnastique artistique féminine à Londres. Pour pouvoir exercer au niveau international, chaque juge doit avoir passé l'examen requis. Il est évalué après chaque compétition en fonction de sa courbe de notation et des possibles écarts. Alors qu'aux JO, les juges fixant la note de difficulté n'avaient pas le droit de recourir au visionnage vidéo - contrairement à ce qui était le cas aux Mondiaux-2011 - le comité technique invite à revoir ce choix: "Ceci peut grandement affecter l'issue d'une compétition et doit peut-être être reconsidéré, afin d'avoir les juges les mieux informés avec les méthodes d'évaluation les plus poussées".
Quelques médailles se sont jouées au millième de point à Londres. Au concours général, la Russe Aliya Mustafina et l'Américaine Alexandra Raisman avaient obtenu le même total, mais c'est la Russe qui a décroché le bronze, car elle avait été créditée d'un meilleur score sur ses trois agrès les plus forts.
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