Rivaldo raccroche les crampons
"Mon histoire comme joueur a touché à sa fin", a posté Rivaldo, 41 ans, sur Instagram. "Avec les larmes aux yeux, aujourd'hui j'aimerais d'abord remercier Dieu, ma famille et vous tous, pour le soutien, pour la tendresse que j'ai reçus pendant ces 24 années comme joueur. Aujourd'hui je viens annoncer à tous les supporteurs du monde que mon histoire comme joueur a touché à sa fin", écrit l'ancienne gloire du football brésilien. Rivaldo avait rejoué le 23 Janvier pour le club Mogi Mirim (Sao Paulo) qu'il préside, alors que sa carrière paraissait compromise. Il avait auparavant résilié son contrat avec le club de Sao Caetano en novembre, en raison de douleurs à un genou. Champion du monde avec le Brésil en 2002, Rivaldo se remémore sur Instagram ses débuts difficiles: "J'ai construit ma carrière sur un miracle, en sortant (du club) paulista, sans aucun recours financier, sans agent, et avec les seuls encouragements de ma famille, désabusé par les médecins et les entraîneurs, j'ai vu un rêve devenir réalité(...) j'ai été reconnu comme meilleur joueur du monde", confie Rivaldo qui a joué en Espagne, en Italie et en Grèce.
Le 6 mars, le terrain du club de Mogi Mirim, a été suspendu à titre conservatoire à la suite d'"actes de racisme" survenus lors d'un match la veille. "S'il y a eu un cas de racisme contre Arouca dos Santos, je suis contre cette attitude de personnes qui ne respectent pas leur prochain", avait déclaré l'ancien joueur du FC Barcelone (1997-2002) et de l'AC Milan (2002-03) sur le site de son club. "Mais je ne suis pas d'accord avec cette punition du club, avait aussi relevé Rivaldo. Nous ne pouvons pas contrôler la bouche des supporters. Le club est responsable s'il y a bagarre, envahissement du terrain ou des projectiles sur le terrain".
Rivaldo est l'une des anciennes gloires de la Seleçao les plus critiques envers le Mondial, avec Romario, devenu député fédéral. En janvier dernier, le ballon d'Or 1999 avait vertement critiqué "la honte" de l'organisation défaillante et coûteuse du Mondial au Brésil. En juin 2013, pendant la Coupe des Confédérations, en pleine fronde sociale des Brésiliens contre l'indigence des services publics, la corruption et la facture publique du Mondial, Rivaldo avait déjà critiqué l'organisation du Mondial.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.