River et Boca refusent de jouer à Madrid, le flou s'épaissit
À une semaine du coup d'envoi, le flou entoure toujours le match retour de la finale de Copa Libertadores : River Plate comme Boca Juniors refusent la délocalisation de la rencontre en Espagne, décidée par la Confédération sud-américaine de football (Conmebol).
Quelques heures après Boca, son rival River a confirmé samedi "son rejet de la délocalisation" à Madrid du match initialement programmé le 24 novembre au stade Monumental de River Plate et reporté en raison de l'attaque de l'autocar transportant les joueurs de Boca Juniors. Hors de question pour les "Millionnaires" de River: "Cette décision dénature la compétition, porte préjudice à ceux qui ont acheté leurs tickets et porte atteinte à l'équité, faute de match à domicile", déplore le club dans un communiqué.
Infantino botte en touche
La Conmebol avait finalement décidé jeudi que le match se jouerait le 9 décembre à 20h30 au stade Santiago Bernabeu, expliquant que l'enceinte du Real Madrid offrait la "neutralité nécessaire" à la rencontre. Mais, pour River, les incidents en amont du match n'étaient "d'aucune façon de la responsabilité du club", les débordements ayant eu lieu "en dehors du périmètre prévu pour l'événement".
Le club pointe une "faille dans la sécurité publique" qui a été "assumée ouvertement par les plus hautes autorités de l'Etat". Son voisin de Boca, qui rejette lui aussi la reprogrammation du match, a d'ores et déjà annoncé qu'il allait porter l'affaire devant la chambre d'appel de la Conmebol, et éventuellement devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). "La Conmebol va devoir prendre une décision", a botté en touche le président de la Fifa Gianni Infantino lors d'une conférence de presse samedi organisée dans le cadre du sommet du G20. La reprogrammation du match retour à Madrid prive de nombreux spectateurs de la rencontre "de façon injustifiée", à cause du "coût" et de la "distance" du "lieu choisi", selon River.
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