Roland-Garros 2017 : Encore éliminé au premier tour, Adrian Mannarino n'y arrive pas à Roland
Monte-Carlo, Madrid et Rome. Adrian Mannarino a tâté de la terre avant Roland. De quoi se mettre en jambes avant les Internationaux de France qui ne lui avaient jamais souri : seulement deux accessions au deuxième tour en huit participations. Mais ça c’était avant. Cette année, il avait quelques faits d’armes sur terre comme la victoire contre Jo-Wilfried Tsonga à Monte-Carlo. Sa blessure, récurrente, à la hanche l’avait contraint à l’abandon au tour suivant face à Lucas Pouille, mais cette terre maudite pouvait aussi lui sourire. "Je suis arrivé cette année en me disant que j’étais capable de faire des résultats, alors que d’habitude j’en avais marre au bout d’une demi-heure, déclarait-il avant le début du tournoi. J’ai compris qu’il fallait faire des efforts. C’est une surface un petit peu plus exigeante. Avec les années, je comprends de mieux en mieux la manière avec laquelle il faut jouer dessus".
"Ce n'était pas bon"
Avant de faire l’ouverture du tournoi sur le Suzanne Lenglen, les voyants semblaient au vert et le début de match allait le confirmer. Il breakait le premier et a servi pour le set mais Horacio Zeballos, argentin, est un terrien. Un vrai. On ne bat pas Rafael Nadal, sur terre (en finale à Vina del Mar en 2013) comme ça. Zeballos, 64e mondial, a d’abord résisté en égalisant à 4-4 puis à 5-5 avant d’empocher cette première manche. Le début de la fin pour le Français. Il accusait le coup en conférence de presse. "Je pense que ce n'était pas bon du début à la fin. L'autre était encore plus mauvais au début. Quand il a commencé à jouer un peu mieux, il a pris le dessus", lâchait-il dépité.
Manque de rythme
Alors quoi ? Ces tours de chauffe lors des Masters 1000 sur ocre n’ont servi à rien ? Sans doute pas, mais ils n’ont pas été suffisants. "C’est un manque de repère, soufflait Mannarino, je n’ai pas joué assez de matchs récemment". Comment lui donner tort. Si sur le Rocher, il a été stoppé dans son élan, à Rome et Madrid, il a perdu au premier tour. "Je ne peux pas être en confiance en jouant tous les trois mois", regrettait-il. Mannarino quitte Paris la tête basse et avec une septième élimination au premier tour. La suite pour le gaucher ? "Je ne sais pas", a-t-il lancé avant de s’éclipser, pressé de quitter cette terre qui ne lui réussit décidément pas.
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