Roland-Garros, c'est parti!
Ce dimanche matin à 10h, premier jour de Roland-Garros, les spectateurs se pressent autour du court n°5. Une affluence presque anormale pour un terrain annexe. Et pour cause, la numéro 1 mondiale Serena Williams peaufine une dernière fois sa préparation avant son entrée en lice sur le court Philippe Chatrier contre la Georgienne Anna Tatishvili. Sous la vigilance de son entraîneur Patrick Mouratoglou, l’Américaine enchaîne les services. Les flashes qui crépitent autour d’elle la laisse de marbre. Roland-Garros a bel et bien débuté. Déjà les boutiques attirent le chaland. Les produits prisés : la mini-raquette et la midsize ball.
« On vient ici tous les deux ans », assure la mère de famille d’une tribu venue du Nord de la France. Alain, le père, pro-Federer, est venu voir le Suisse. « Faut se dépêcher parce qu’à mon avis dans un an ou deux c’est terminé », regrette-t-il. « On l’a vu gagner (en 2009, ndlr), c’était un grand moment ». La fille Manon, appareil photo vissé autour du coup est là « pour les Français ». « J’ai réussi à avoir une photo de Gilles Simon », se réjouit-elle. Munis de leurs billets pour le court central, ils connaissent leur programme de la journée.
« Non-stop »
D’autres en revanche s’y prennent à la dernière minute. « Les gens viennent pour connaître le programme ou pour savoir s’ils peuvent changer leur billet pour aller sur d’autres terrains », précise Thomas, tout sourire au guichet billetterie. « Ce n’est pas notre mission première, nous on est là pour vendre des billets pour Bercy en Novembre et pour Roland 2014, poursuit sa collègue Sarah, mais on les renseigne quand même ».
Cynthia et Jean-François, eux sont en terrain connu. « On a nos billets pour le Suzanne Lenglen. Moi je suis venu assister au match de Simon et ma femme attend les sœurs Williams donc c’est impeccable », sourit-il. « On est venu de Rouen, on va en profiter toute la journée. C’est parti pour du non-stop », se réjouit sa compagne. Si la pluie ne s’en mêle pas. Mais là encore, le couple est confiant : « on s’est renseigné avant de partir ». Invitée malvenue, elle devrait, cette année encore, alimenter les conversations.
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