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Roland-Garros : Cinq choses à savoir sur Karen Khachanov

Le Moscovite (N.11) Karen Khachanov est opposé ce mercredi après-midi au numéro 4 mondial Dominic Thiem. Avant d’atteindre les quarts de finales, il a notamment écarté sur sa route le Français Grégoire Barrere et l’Argentin Juan Martin Del Potro en huitièmes (en 3h09 et quatre sets). Découverte de cinq éléments que vous ne connaissez peut-être pas sur l'une des futures pépites du circuit ATP.
Article rédigé par Justine Saint-Sevin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
  (ALEXEY FILIPPOV / SPUTNIK)

La France lui va bien

Dans sa toute jeune carrière, Karen Khachanov s’est déjà illustré par deux fois dans les tournois hexagonaux. Parmi les quatre titres qui fleurissent son palmarès, la moitié a été remportée en France. Le Russe d’abord sacré à Marseille (ATP 250) en février 2018, a ensuite glané son premier Masters 1000 à 22 ans à Paris quelques mois plus tard, en octobre. Une performance prometteuse d'autant plus qu'il affrontait en finale Novak Djokovic qu'il a défait en deux sets (7-5, 6-4). Khachanov avait battu lors de cette croisade quatre membres du Top 10. Dont son adversaire du jour, l’Autrichien Dominic Thiem qu’il avait alors dominé en deux petits sets (6-4, 6-1) en demi-finales à l’occasion de leur première et seule confrontation.

Promesse à confirmer

A 23 ans, il est l’une des têtes de la Next-Gen. Mais après avoir fini la saison 2018 en trombe avec ce titre et s’être arrêté aux portes du Top 10, Karen Khachanov n’a pas réussi à confirmer. Il s’est présenté à Roland avec un succès contre un Top 10 et huit petites victoires dont trois sur terre. Il est notamment tombé dès le premier tour à Monte-Carlo, Barcelone et Munich.

Comme un air de Marat Safin

Il préfère se comparer à Juan Martin Del Potro, pourtant le rapprochement avec son compatriote Marat Safin semble inévitable. Comme ce dernier, qui s’était imposé par trois fois à Paris (2000, 2002 et 2004), Khachanov a lui aussi ajouté ce Masters 1000 à son tableau de chasse. "Déjà, comme Safin, il a passé du temps en Espagne (Khachanov a été entraîné entre 2013 et 2017, par l'ancien joueur espagnol Galo Blanco, ndlr). En poussant le bouchon, je dirais que c'est sa copie conforme. (…) Au-delà de son passage en Espagne, il y a sa taille, son gabarit, sa frappe de balle, son service, son revers…", abondait notamment l’ancien tennisman Arnaud Di Pasquale dans l’Equipe. Si ça ne suffisait pas, les deux joueurs sont natifs de Moscou.

Le tennis, une histoire de famille

Khachanov n’a pas dérogé à la règle qui rassemble de nombreux joueurs du circuit. Il doit une partie de son parcours à un membre de sa famille : son oncle le millionnaire Alexander Zavonts. Grâce à son réseau ce dernier est parvenu à faire inviter son neveu dans de grands tournois en Russie lui permettant ainsi de faire ses gammes. "Il voulait que je progresse et que j'aie des résultats avant d'investir sur moi. Il m'a aidé car le tennis est un sport onéreux et m'a accompagné jusqu'en 2016", confiait Karen Khachanov. Son oncle l’a notamment mis en relation avec son coach actuel, Vedran Martic.

Jour de première face à Thiem

Si le Moscovite a déjà rencontré et dominé l’Autrichien sur dur, il vivra sur le court Suzanne-Lenglen son premier quart-de-finale en Grand Chelem. Cette saison, Khachanov n’avait décroché qu’un seul quart-de-finale à Indian Wells.

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