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Roland-Garros : Denis Shapovalov, éliminé au 2e tour, critique l'organisation

En conférence de presse après son élimination au 2e tour de Roland-Garros, le Canadien et tête de série N.9, Denis Shapovalov, s'en est pris à l'organisation du tournoi parisien. "Il n'y a pas de bulle" sanitaire et "l'organisation est affreuse" a-t-il lancé, particulièrement agacé.
Article rédigé par Quentin Ramelet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
  (STEPHANE ALLAMAN / STEPHANE ALLAMAN)

Denis Shapovalov l'a mauvaise. Son élimination au 2e tour de cette édition particulière de Roland-Garros, après un combat long et éprouvant de 5h00, le Canadien l'a déjà digérée. Pour autant, en conférence de presse d'après-match, le 10e joueur mondial ne s'est pas retenu pour envoyer un sacré tacle à l'organisation du Grand Chelem parisien, incapable, selon lui, de s'adapter face à la situation de crise sanitaire actuelle.

"Je pense qu'ils ne font pas du bon boulot. Il n'y a pas vraiment de bulle, surtout dans le deuxième hôtel", a d'abord soulevé la pépite canadienne de 21 ans avant de s'emporter complètement : "L'organisation est affreuse ! Après un match de 5h, je dois jouer les doubles maintenant. Le planning n’est vraiment pas bon ! C'est troublant. On est dans un Grand Chelem, je ne veux pas paraître pourri gâté, mais on s'attend à ce que le tournoi t'aide à jouer. Comment je suis censé aller jouer les doubles, après un match de 5h ?! Ils auraient pu mieux planifier les choses, ce n'est pas acceptable."

"C'était bien mieux géré à New York"

Lancé dans un procès contre les organisateurs du tournoi parisien, Denis Shapovalov en a profité pour remettre une couche, également, sur la qualité des balles : "Elles sont très lourdes. Il fait très froid [...] C'est difficile, c'est une chose que de jouer sur la terre battue, mais c'était très différent quand je jouais à Rome; ici, la balle ne part pas, c'est agaçant qu'on soit obligé d'être dans cette situation. D'après moi, la balle ne devrait pas être aussi lourde, et les choses ne devraient pas être aussi difficiles [...] Il est impossible de mettre des coups gagnants avec ces balles."

Juste avant de quitter la salle de conférence de presse, la tête de série N.9 du tournoi a tenu à glisser une nouvelle pique concernant les mesures prises par l'organisation pour lutter contre la Covid-19, le tout, en se permettant une petite comparaison : "Il n'y a pas de bulle ! On peut quitter l'hôtel, on peut aller en ville, il n'y a pas de problème, il n'y a personne pour vous arrêter. C'était bien mieux géré à New-York." Un constat bien à lui, et qui contraste clairement avec les nombreuses critiques survenues autour de la fameuse bulle sanitaire de l'US Open.

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