Roland-Garros : Wawrinka, l’homme des Grands Chelem
Alors qu’à Genève, il commence aujourd’hui son dernier tournoi avant Roland-Garros, le Suisse n’est pas au mieux. 2 victoires et 3 défaites, voilà le maigre bilan que Stan Wawrinka présente sur les trois Masters 1000 de Monte Carlo, Madrid et Rome.
Un match d’anthologie tous les deux ans
Pourtant, Wawrinka est capable de bien mieux et il l’a souvent montré sur le majeur français. C’est notamment le cas tous les deux ans. En 2011 déjà, il se distingue par un match « dingue » face à Jo-Wilfried Tsonga. Un simple 16e de finale mais une bataille de cinq sets. Ce jour-là, le Suisse, mené deux sets à rien et même 1-4 dans le 3e, parvient à se relever. Dans ce match, tout était une histoire de balles de break : Stan en a converti 6/11 et surtout sauvé 8/12 !
Un premier Français écœuré sur ses terres et ce n’était que le début d’une série puisque deux ans plus tard donc, « Stan The Man » remettait ça face à Richard Gasquet. Un tour plus tard cette fois-ci, en 8e de finale, il applique le même schéma : perte des deux premiers sets (6-7, 4-6) puis une victoire aux forceps et au mental dans les trois derniers (6-4, 7-5, 8-6). 4 heures et 16 minutes d’une lutte acharnée entre les deux joueurs et les arbitres. Car c’est aussi avec les juges de ligne que le Suisse a bataillé : il demandait d’ailleurs en milieu de troisième set le remplacement de l’un d’eux.
Un tableau ouvert ?
Encore une fois, la puissance et le sang-froid de Wawrinka ont fait la différence. Deux facteurs qui l’ont finalement conduit à la victoire en 2015, sa première et seule à Roland. Un succès qui couronne non pas un mais trois grands matches. Battre son compatriote Roger Federer en trois petits sets, dominer à nouveau Jo-Wilfried Tsonga avant de battre le n°1 mondial Novak Djokovic en finale (toujours après avoir perdu le premier set), ce n’est pas donné à tout le monde…
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Et cette année, il entend bien prouver qu’il sait rebondir en Grand Chelem : « Mes trois derniers tournois ne se sont pas déroulés comme je le souhaitais. Mais si l’on prend l’ensemble de l’année, je suis 6e à la Race. Une ou deux victoires pourraient suffire à retrouver toute ma confiance, à me sentir plus libre dans les moments importants d’un match » confiait-il. Ces deux trois victoires pourraient intervenir sous peu donc. Le tirage au sort, c’est en tout cas vendredi. On en saura alors un peu plus sur les attentes que peut avoir le Suisse de ce tournoi.
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