Coupe du monde de rugby 2022 : les Néo-Zélandaises sacrées pour la sixième fois après leur victoire contre les Anglaises (34-31)

Les Black Ferns ont réussi à s'imposer au terme d'une finale aux rebondissements multiples, samedi 12 novembre à l'Eden Park d'Auckland. Face à des Anglaises, rapidement réduites à 14, mais incontestablement plus puissantes, les Néo-Zélandaises ont fait prévaloir leur courage, et portées par leur public, elles sont parvenues à décrocher un sixième sacre mondial face à une équipe qui restait pourtant sur une série de 30 matchs sans défaite. 

Les coéquipières de Ruby Tui conservent ainsi leur titre, conquis en 2017 face... à l'Angleterre, championne du monde en 2014. Dans une rencontre à forte intensité, sous une pluie d'essais (11), Nouvelle-Zélande et Angleterre ont fait une démonstration: du rugby spectacle, avec du suspense, de la tension et du jeu, régalant les plus de 42.000 spectateurs de l'Eden Park.

Un carton rouge qui change tout

Avec de part et d'autre des botteuses malchanceuses, Emily Scarratt côté anglais et Renée Holmes côté kiwi, chaque équipe n'a pu compter que sur ses joueuses les plus offensives, des avants majoritairement pour les Red Roses et des arrières pour les Black Ferns. Ces dernières avaient pourtant énormément souffert en début de match, étant menées 14-0 après moins d'un quart d'heure, mais le carton rouge infligé à l'Anglaise Lydia Thomson, pour un plaquage à la tête (18e), a rétabli l'équilibre. 

Dès lors, les Black Ferns, exhortées par 42 500 spectateurs (nouveau record pour un match de rugby féminin), ont su retrouver leur liant pour rivaliser avec la maîtrise des Red Roses. S'échangeant la mène au score durant toute la seconde période, les Néo-Zélandaises ont fini par arracher la victoire dans les dernières secondes, quand, alors qu'elles étaient acculées devant leur ligne, un ballon détourné en touche a scellé leur succès dans une ambiance indescriptible.