Cet article date de plus de douze ans.

Biarritz et le Racing assurent l'essentiel

En s'imposant face aux Irlandais de Connacht (17-0) vendredi en ouverture de la 4e journée de la Coupe d'Europe, Biarritz a conservé une infime chance de pouvoir accrocher une qualification. Idem pour le Racing-Métro qui, de son côté, l'a emporté (15-3) sur le pelouse d'Edimbourg.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Le BO à moitié rassurant 

Après leur défaite en Irlande, qui avait précipté l'éviction des entraîneurs Serge Milhas et Jack Isaac, les Biarrots étaient attendus pour un rachat qu'il n'avait le droit de manquer. Certes donc, le club basque l'a emporté mais ils n'a pu  empocher le bonus offensif qui aurait pu lui permettre d'espérer encore une qualification à deux journées de la fin de la Coupe d'Europe,  dans le bourbier du stade Aguilera baigné par une pluie incessante.   

 Les Biarrots avaient besoin de se faire pardonner, de se retrouver et de rassurer. La mission est en partie remplie, sous les yeux de Marc Raynaud, entraîneur d'Aubenas (Fédérale 1) qui a été reçu par le président Serge Blanco et pourrait devenir leur futur coach dans les jours à venir, aux côtés de Didier Faugeron, l'ancien sauveur de Bayonne, qui réserve encore sa réponse.

Vexés par l'affront subi (14-22) il y a une semaine à Galway, les coéquipiers d'Imanol Harinordoquy ont mis d'entrée la pression sur leurs adversaires, sans parvenir toutefois à trouver la faille. Ngwenya pensait pourtant bien avoir débloqué l'affaire en glissant jusqu'à l'en-but mais la vidéo refusait son essai (12).  Ses avants aussi, quelques instants plus tard, croyaient avoir marqué quand une succession de mauls s'échouaient dans l'en but, avec cette fois un corps irlandais faisant obstacle pour valider l'essai. 

Supérieurs dans les initiatives, malgré ces conditions de "water-rugby", les Basques profitaient d'une attaque en première main à la suite d'une mêlée, avec percée de Traille et relais de Barraque pour envoyer Balshaw derrière la ligne (10-0, 31). Une belle réalisation peu suivie d'effet vue les difficultés à produire du jeu de part et d'autres. La volonté était là côté biarrot, mais deux cartons jaunes adressés à August et Dubarry, ont légèrement freiné les ardeurs du BO, qui avait du répondant en conquête, en mêlée notamment. Après avoir empêché le Connacht de rentrer dans le bonus - échec de Parks (49) pourtant meilleur réalisateur de l'épreuve - Biarritz, à l'usure finissait par doubler son compteur à l'ultime minute par l'entrant Burotu qui aplatissait en coin, un essai transformé par Yachvili, qui donnait un peu plus de relief au score..  

Service minimum pour le Racing

Le Racing-Métro a assuré l'essentiel sur le terrain d'Edimbourg et peut toujours rêver de qualification grâce à sa petite victoire (15-3) au terme d'un match soporifique et totalement verrouillé. Les Racingment comptent désormais 12 points dans la poule 1, soit deux de mieux que les Saracens et le Munster qui doivent encore s'affronter dimanche en Angleterre.  Ces quatre points sont la seule satisfaction à tirer de ce match, qui n'a guère apporté d'enseignements si ce n'est le constat du faible rendement offensif des Franciliens.

Contre un club écossais en perdition (4 défaites, seulement 12 points inscrits en Coupe d'Europe), les hommes de Gonzalo Quesada ont constamment buté sur une défense solidaire. Englués dans un jeu stéréotypé et stérile, les Franciliens ne doivent leur victoire qu'aux buteurs Olly Barkley (3 pts) et surtout Gaétan Germain (12 pts) qui ont su sanctionner les fautes, notamment au sol, adverses. Dans la pluie et le froid, Dimitri Szarzewski a bien essayé de dynamiser le jeu Ciel et Blanc en franchissant et en proposant souvent des solutions dans la ligne d'attaque, en vain. Le Racing a aussi bénéficié de la faillite totale des buteurs écossais sur les pénalités, Francis et Tonks manquant 5 tentatives sur 6 devant un Murrayfield quasi-désertique. Il faudra désormais au Racing sensiblement élever son nieau de jeu pour bousculer les Saracens, le 12 janvier à Nantes pour un match déterminant en vue 

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.