Champions Cup : Antoine Dupont, Peato Mauvaka, Paul Costes et François Cros, les quatre joueurs symboles de la qualification du Stade toulousain
Qualifié en finale de la Champions Cup après un succès à deux visages face aux Harlequins (38-26), dimanche 5 mai à Toulouse, le Stade toulousain s'est donné le droit de viser une sixième couronne continentale face au Leinster, le 25 mai (en direct sur France 2 et france.tv).
Pour construire sa victoire, il s'est d'abord appuyé sur ses stars en attaque, avant de compter sur ses joueurs de l'ombre pour assurer sa qualification. Ces deux facettes toulousaines sont illustrées d'un côté par les six essais inscrits, et de l'autre par les 167 plaquages tentés (contre 110 aux Harlequins). Retour sur quatre des hommes forts du succès haut-garonnais.
Antoine Dupont, le réaliste
Deux essais avant la pause, pour donner 19 points d’avance aux siens, une grande activité en début de match pour mettre du rythme et de bons jeux au pied de pression, Antoine Dupont a été égal à ses standards dimanche. Solide en défense (huit plaquages réussis), il a été malgré lui, clé dans la fin de match, puisque c’est lui qui est victime d'un plaquage à la tête de Jack Walker, sanctionné d'un carton jaune. Symbole de son importance dans le système toulousain, Antoine Dupont a disputé l’intégralité de la rencontre, terminant avec 15 courses et 69 mètres gagnés ballon en main.
Paul Costes, l'attaquant échevelé
Paul Costes a beau n’avoir que 21 ans, il s'intègre très bien à une ligne de trois-quarts estampillée rugby international. Associé à Pita Ahki, en n°13, le champion du monde U20 a surfé sur la dynamique qui est la sienne depuis de longues semaines pour crever l’écran.
Encore en jambes défensivement avec ses huit plaquages, sa chevauchée et son coup de pied à suivre sur le quatrième essai toulousain, qui avaient donné un bon bol d'air frais à son équipe, sont les symboles de ses capacités offensives déroutantes, à l'image de ses 84 mètres ballons en main et de ses deux défenseurs battus. Aucun joueur toulousain n'a autant avancé que lui lors de cette demi-finale.
Peato Mauvaka, le combattant
Omniprésent dans les offensives toulousaines, Peato Mauvaka était au four et au moulin pour le Stade toulousain. Auteur du décalage sur le premier essai des siens, il a inscrit le deuxième derrière un maul, avant de gratifier le public d’un sublime crochet intérieur, pour amener le cinquième essai d'Antoine Dupont.
Avec 43 mètres parcourus ballon en main, il a, de loin et malgré sa sortie à la 50e minute, été l’avant le plus en vue dans ce secteur sur l’ensemble du match. Son plus proche concurrent, Chandler Cunningham-South, n'a couvert que 28 mètres. En touche, il a assuré ses lancers (4/4), ajoutant huit plaquages à sa partition.
François Cros, le défenseur acharné
Largement en tête à la pause, le navire du Stade toulousain a tangué à la reprise. Mais pour lutter contre les vagues qui s'abattaient sur l’édifice haut-garonnais, le flanker de Toulouse est une nouvelle fois revenu à la barre. Avec ses 20 plaquages, François Cros est celui qui a le plus plaqué de tous les acteurs de la rencontre. Il a tenu la baraque au plus fort de la domination anglaise, tout en n’étant pénalisé qu’une seule fois.
Sur l’essai de Thibaud Flament, c’est lui qui monte fort pour plaquer dans le camp anglais, avant d’ébranler le ruck créé, permettant une sortie de balle hasardeuse des Harlequins. Élu homme du match, naturellement.
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