Champions Cup : le Racing 92 arrache le bonus offensif contre le Munster et passe en quarts
Cela a été long à se décanter. Très long. Mais le Racing 92 a fini par passer l’addition habituelle depuis le début de la saison en Champions Cup. Dix dernières minutes de folie qui ont vu Teddy Thomas aplatir de justesse un ballon au bout de l’en-but du Munster après une passe au pied de Finn Russell (73e), avant que Virimi Vaktawa n’enrhume la défense irlandaise (77e) et que Juan Imhoff ne casse un plaquage pour offrir un bonus offensif inespéré quelques instants plus tôt (80e).
Le Racing 92 a été bousculé, le Racing 92 a longtemps été sans solution, mais le Racing 92 s’en est sorti, presque miraculeusement, à l’issue d’un match très disputé (39-22). Les joueurs de Laurent Travers ont ainsi conservé leur invincibilité et, surtout, validé leur billet pour les quarts de finale de la compétition. Ils rejoignent ainsi Clermont et Toulouse.
L'inspiration de génie d'Iribaren
Un mois et demi après le nul concédé en Irlande, le Munster a rapidement fait comprendre aux Ciel et Blanc qu’ils n’étaient pas venus faire de la figuration, bousculant un Racing 92 indiscipliné et sevré de ballon en début de match (0-9, 18e). Mais Teddy Iribaren s’est mué en véritable dynamiteur, tant par sa précision face aux poteaux, que par son inspiration de génie à la demi-heure de jeu : une chistera sortie de nulle part, longue de 30 mètres, qui a atterri dans les bras de Teddy Thomas en bout de ligne (8-9, 29e).
Le Racing met alors (enfin) la main sur le match et bouscule des Munstermen opportunistes, à l’image de Conway auteur d’une interception assassine avant la pause pour faire basculer les Irlandais en tête à la pause (11-16, 38e). La deuxième période s’est résumée à une partie d’échecs, sans pour autant perdre en intensité, rythmée par le mano a mano entre Iribaren et Hanrahan. Le Munster semblait même plus frais à un quart d’heure du terme, au moment de basculer à nouveau en tête (20-22, 63e). Mais le Racing 92 s’est réveillé. Et de quelle manière. De quoi s’affirmer sur la scène européenne avant le rendez-vous du printemps.
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