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Coupe d'Europe : Clermont veut remettre la gomme

Oublier le Top 14 pour sauver les meubles d'une saison noire. Dimanche, Clermont n'a pas d'autre alternative qu'une victoire sur le Racing 92 en quarts de finale de la Coupe d'Europe.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Une longue descente aux enfers avec des circonstances atténuantes. Depuis juin dernier, l'ASM s'enfonce sous le poids de son 2e Brennus. En cause une litanie de blessés au coeur de l'hiver, et pas des moindres. Presque un XV entier, notamment la charnière Parra-Lopez. Le Top 14, les Auvergnats ont déjà tiré un trait dessus. La dernière défaite à Toulon (49-0) n'a fait qu'enterriner l'affaissement des Clermontois, 9e à 16 points de la sixième et dernière place qualificative. Pour eux, les playoffs sont terminés avant d'avoir commencé. Ils ne leur restent que l'Europe pour redorer leur blason. De retour après sa grave blessure au genou, Morgan Parra en a bien conscience. "On joue notre saison, on le sait, explique-t-il. Soit t'es encore en vie, soit la saison s'arrête et elle sera, entre guillemets, de merde." Parra ne retrouvera pas Camille Lopez, encore trop juste, mais son expérience sera des plus précieuses à côté de l'ouvreur argentin Patricio Fernandez. "C'est LE match de la saison, qui va déterminer la suite", reprend le puissant ailier Rémy Grosso, très en vue avec les Bleus pendant le Tournoi des 6 nations.

Objectif Bilbao

A Marcel-Michelin, le nom de Bilbao est dans toutes les bouches. La ville du pays basque espagnol, qui organisera la finale, fait saliver beaucoup de monde. Avant cela, il y un premier obstacle : le Racing 92, 2e du Top 14. "Forcément, si on se réfère au dernier match, on ne peut pas se dire en confiance, on a pris 50 points, analyse l'entraîneur de l'ASM Franck Azema. Mais il faut se référer aux matches précédents. On a récupéré des cadres blessés même si on aurait préféré avoir un mois de plus pour avoir davantage de liant." Il reste à enclencher une dynamique pour retrouver la grande finale européenne pour la 4e fois après celle de 2013, 2015 et 2017. "On a notre destin en mains, profitons-en", dit le troisième ligne Alexandre Lapandry. "Il faut rincer la tâche (de l'humiliation subie à Toulon) d'abord, j'espère lors du quart de finale, puis il restera deux matches pour espérer mettre une étoile" sur le maillot jaune et bleu, juge pour sa part le président Eric de Cromières. Finalement, le 7e ciel n'est pas si loin !

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