Coupe d'Europe : Toulon face au révélateur Thomond Park
"Si on gagne au Munster, on pourra dire : Toulon est de retour". Cette phrase de Mourad Boudjellal dit tout du défi qui attend le RCT ce samedi en Irlande. Pour son 55e match de Champion's Cup (à suivre dès 16h15 sur France tv sport), Toulon va pouvoir véritablement démontrer la mesure de ses ambitions. Triple champion d'Europe (de 2013 à 2015), le RCT souhaite ajouter une 4e étoile à son maillot. Mais dans l'enfer de Thomond Park, cet objectif devient beaucoup plus laborieux que prévu à atteindre.
Guilhem Guirado : On aurait préféré jouer ce quart de finale à domicile.
"Evidemment, que j'aurais préféré jouer ce quart de finale à domicile", reconnaissait Guilhem Guirado en conférence de presse. "On sait que c’est une mission assez difficile de gagner là-bas", admettait-il avec lucidité. "Mais quand je vois nos forces et notre dernier match (victoire 49-0 contre Clermont), on y va avec un maximum de confiance", assure-t-il.
La ligne de trois-quarts, atout principal du RCT
Avec sa ligne de trois-quarts composée d'Ashton, Radradra, Bastareaud, Ma'a Nonu, Fekitoa et Tuisova, Toulon dispose effectivement de plusieurs atouts pour réaliser l'exploit à Limerick. Et cela semble, plus que jamais, le moment de le prouver. "Je n'irai pas au Munster", a annoncé le président Mourad Boudjellal le week-en dernier. "Ce sera l'histoire des joueurs. Ce sera à eux de décider s'ils veulent s'envoyer là-bas ou reculer de 30 mètres. J'espère qu'ils ont compris qu'il y a un potentiel énorme dans cette équipe et qu'il serait dommage de passer à côté cette saison."
Avec le talent d'un joueur comme Chris Ashton, recordman du nombre d'essais dans la compétition (38), et l'expérience du capitaine Bastareaud (29 ans), auteur d'un excellent Tournoi des Six Nations, les hommes de Fabien Galthié doivent effectivement rivaliser avec n'importe quelle équipe. "On a hâte d’y être pour montrer tout ce que l’on représente", ajoutait Guirado. "Il ne faut pas oublier l’histoire de notre club qui a fortement marqué l’histoire de la Coupe d’Europe", précisait-il. Ça tombe bien, Mourad Boudjellal, lui aussi, n'attend que ça.
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