H Cup: le Racing-Métro pour un déclic
Après Montauban et Castres, Laurent Labit et Laurent Travers vont vivre la H Cup avec leur troisième équipe. Arrivé aux commandes du Racing-Métro à l'inter-saison, le duo s'attaque à un sacré défi. Avec des moyens financiers très importants, une multitude d'internationaux à leur disposition et une exposition médiatique accrue, il sait que l'Europe est un passage obligé. Ce n'était pas forcément le cas dans leurs deux clubs précédents. "L'objectif, c’est de sortir de cette poule pour viser un quart de finale", annonce Laurent Labit, l'entraîneur en charge des arrières, conscient que "c'est une poule compliquée et relevée". Mais ce n'est pas une nouveauté pour lui. "Toutes les poules auxquelles on a participé, avec Montauban ou Castres, ont toujours été des poules gratinées. On est dans la continuité", sourit-il.
Et comme souvent, les deux techniciens héritent d'une formation française pour adversaire, en plus des Harlequins et de Llanelli. Avec le vice-champion d'Europe en titre, Clermont, c'est un morceau de choix. Une montagne à gravir d'entrée avec la venue des Auvergnats dimanche soir à Colombes, "qui est déjà un match capital. Puis on va aux Scarletts la semaine suivante, où il faudra viser la victoire. L’équipe qui sortira victorieuse des deux premières journées sera en très bonne position pour viser la qualification" souligne Labit. "Après ces deux journées, on peut espérer être encore en vie."
Un quart européen pour la 1ère fois
Un club anglais, un gallois et deux français, c'est presque l'assurance pour chaque équipe de perdre des points en route. "Ce sera dur de finir à la première place, et celui qui terminera en tête aura des chances de se déplacer en quarts de finale", prophétise Laurent Labit. "Il faut assurer les points à domicile, et essayer de chercher une victoire à l’extérieur, plus un ou deux points de bonus défensif." Mais commencer par un choc franco-français n'est pas de nature à offrir ce parfum européen tant attendu: "C’est une ambiance différente d’aller jouer contre un club français en Coupe d’Europe". Mais l'enjeu face à l'une des références du jeu européen va apporter un piment supplémentaire.
Dans le passé, les deux Laurent n'ont jamais réussi à atteindre les quarts de finale avec leur équipe, par manque de talent ou de banc pour jouer sur les deux tableaux du Top 14 et de la H Cup. Le club parisien non plus. Avec le Racing-Métro, ils ont le talent et le banc. Il leur manque le temps et l'homogéneïté d'un groupe grandement renouvelé durant l'été. "On est toujours dans cette phase de mise en place, de construction", reconnaît le technicien. "Cette compétition arrive assez tôt dans la saison, et c’est l’un de nos objectifs. Avec cette pression unique, elle peut servir de déclic. On espère que cette Coupe d’Europe peut nous permettre d’enclencher la marche avant. On espère trouver notre rythme de croisière le plus rapidement possible."
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