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Le Racing 92 rêve d'un premier sacre

Ce samedi, en fin d’après-midi, le Racing 92 a rendez-vous avec son histoire. Le club affronte les Saracens en finale de la Coupe d’Europe (17h45). Au Parc OL, les hommes de Laurent Labit tenteront d’écrire la première ligne du palmarès européen du club face aux Anglais, favoris de la compétition. Mais après avoir éliminé Leicester chez eux en demi-finale (19-16), aucune marche ne semble désormais trop haute pour les Racingmen.
Article rédigé par franceinfo
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L'arrière Brice Dulin lors de la demi-finale de Coupe d'Europe 2016 face à Leicester  (PAUL ELLIS / AFP)

En 80 minutes, les Ciel et Blanc ont l’occasion d’entrer dans la cour des grands. Jamais dans l’ère Lorenzetti, débutée en 2006, les Franciliens n’avaient atteint une finale et il faut remonter jusqu’en 1990 pour retrouver le dernier trophée décroché par le club. A l’époque, il s’appelait encore Racing Club de France et les Franciliens avaient remporté le championnat de France en battant le SU Agen 22-12.

Nouvelle envergure

Cet après-midi, Dan Carter et ses coéquipiers tenteront donc de donner une nouvelle dimension à ce club. Avec le All Black mais aussi ses anciens coéquipiers en sélection nationale, Chris Masoe et Joe Rokocoko, recrutés pour apporter l'expérience et la sérénité qui avaient fait défaut la saison dernière dans les grands rendez-vous, le Racing 92 semble avoir franchi un cap matérialisé par cette première finale.

« Être en finale de Champions Cup, c'est déjà une reconnaissance pour l'ensemble du club. Mais bien sûr que l'apothéose serait de gagner car c'est quand vous gagnez que vous êtes reconnus. Quand on voit l'engagement moral et financier du président Lorenzetti dans le club, ce serait une belle récompense, amplement méritée » déclarait notamment l'entraîneur des avants Laurent Travers sur Rugbyrama

Une défaite dans toutes les têtes

Face à eux, les Franciliens retrouveront leur bourreau du printemps dernier en quarts de finale (12-11). Grâce à une pénalité réussie après la sirène de Marcelo Bosch, les Saracens avaient coiffé au poteau le Racing 92 avant de se faire sortir en demi par Clermont (13-9). Cette défaite avait profondément marqué les Racingmen et nul doute qu’aujourd’hui un air de revanche planera au-dessus du Parc OL.

Sur le pré, les deux équipes ont opté pour la continuité en alignant quasiment les mêmes joueurs que lors des demi-finales. Seul changement côté Racing, le retour du capitaine et talonneur Dimitri Szarzewski remis de sa blessure au genou droit. A l’ouverture, Dan Carter, considéré comme le meilleur du monde, livrera un duel à distance avec son jeune homologue des Saracens Owen Farrell, actuel meilleur buteur de la Coupe d’Europe. Et le Racing ne le sait que trop bien : un coup de pied peut parfois faire basculer une rencontre.

Les équipes

Racing 92 : Dulin - Rokocoko, Goosen, Dumoulin, Imhoff - (o) Carter, (m) Machenaud - Le Roux, Masoe, Lauret - F. van der Merwe, Charteris - Tameifuna, Szarzewski (cap), Ben Arous

Saracens : Goode - Ashton, Taylor, Barritt (cap), Wyles - (o) O. Farrell, (m) Wigglesworth - Fraser, B. Vunipola, Rhodes - Kruis, Itoje - P. Du Plessis, Brits, M. Vunipola

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