Le Racing bat Leicester pour retrouver les Saracens en finale de la Champions Cup
Les Racingmen auraient même pu tuer le match à l’heure de jeu mais un essai leur a été refusé après arbitrage vidéo. Ils affronteront le 14 mai prochain au stade des Lumières de Lyon les Saracens pour une revanche du quart de finale perdu à Colombes l’an dernier. Et surtout pour tenter de rejoindre au palmarès Toulouse, Brive et Toulon, les autres clubs français victorieux de la grande Coupe d’Europe.
Machenaud met le Racing sur orbite
Le Racing attaquait très fort la rencontre. Les Ciel et Blanc multipliaient les temps de jeu dans le camp adverse : Rokocoko s’engouffrait dans un espace avant d’être relayé par Masoe pour une conclusion victorieuse signée Machenaud qui aplatissait sur la ligne. Carter passait la transformation (0-7, 4e).
Quelques minutes plus tard, McCaffrey se faisait pénaliser en entrant sur le côté d’un ruck. Mais Goosen ratait la pénalité à 51 mètres des perches (9e). Puis un drop de Dan Carter passait à côté (14e). Passé le premier quart d’heure, Leicester réagissait en tentant de mettre du rythme et de l’intensité. Les Racingmen étaient contraints de défendre après leur entame de feu. Ils restaient toutefois très réalistes et accentuaient l’écart au score sur une pénalité au milieu des perches de Carter après une nouvelle faute anglaise (0-10, 21e).
Les Tigers tentent de revenir
Les Tigers inscrivaient leurs premiers points à la 28e minute. Après un plaquage efficace, Carter se mettait à la faute en disputant le ballon au sol. Monsieur Owens accordait logiquement une pénalité aux Vert et Blanc et Burns ajustait la mire (3-10). Leicester revenait même à quatre longueurs après un bon contest de Fonua sur Rokocoko : Williams, le remplaçant de Burns sorti sur blessure, passait la pénalité des 40 mètres (6-10).
Heureusement pour les Franciliens, les Anglais captaient mal le renvoi et Barrow ne relâchait pas le ballon : Carter redonnait de l’air aux siens (6-13, score à la pause).
Sur la première mêlée de la seconde période, Ayerza prenait le meilleur sur son vis-à-vis Tameifuna. Williams convertissait la pénalité pour remettre les Tigers à quatre points (9-13). Mais le pack du Racing prenait sa revanche sur la mêlée suivante avec Ayerza mis au supplice par Tameifuna (46e). Idem quelques instants plus tard avec Dan Cole pénalisé : Carter passait une nouvelle pénalité (9-16, 51e).
Goosen tue le suspense dans le money time
A l’heure de jeu, le Racing pensait bien tuer le match avec une magnifique action collective ponctuée d’un bel essai signé Goosen après une offrande de Rokocoko. Mais Monsieur Owens annulait l’essai après arbitrage vidéo pour un léger en-avant de passe de Masoe sur Machenaud au tout départ de l’action. Les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit venaient de manquer l’occasion de tuer le suspense. Ils maîtrisaient néanmoins leur sujet et Goosen délivrait tout le monde en marquant de loin (9-19, 74e) après une obstruction de Croft sur Imhoff.
Les joueurs d’Aaron Mauger commettaient trop de fautes pour vraiment mettre en danger leurs rivaux. Malgré un essai tardif de Veainu, le Racing 92 tenait sa première finale : il ne l’avait pas volée (16-19).
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