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Le Racing, l'adieu à Colombes sur une victoire synonyme d'espoir

Une der à Colombes pour rester en vie: le Racing 92 a dit samedi adieu à son stade historique par une victoire assortie du point de boinus offensif contre Castres (29-7) qui lui permet de rester en course pour la qualification en Coupe d'Europe.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Les Ciel et Blanc, qui disputeront vendredi prochain en championnat contre Toulouse leur premier match dans leur nouvelle maison, la U Arena de Nanterre, rejoignent en effet en tête (11 pts) le Munster, en déplacement dimanche à Leicester (6 pts). Une victoire des Anglais permettrait au Racing de croire toujours en la première place, qui passera cependant, comme un éventuel billet de meilleur deuxième, par deux victoires lors des deux dernières rencontres, à Leicester puis à domicile face au Munster.

Castres (6 pts) est de son côté éliminé après cette troisième défaite dans la compétition. La première, toutes compétitions confondues, après une série de six succès. Les Franciliens, battus d'une courte tête et avec des regrets le week-end dernier par les Tarnais lors de la "manche aller" (13-16), ont néanmoins souffert pour décrocher ces cinq points qui leur permettent d'espérer rejoindre les quarts de finale.

Iribaren relance le Racing

Car s'ils ont rapidement marqué deux essais par Leone Nakarawa (5) et Virimi Vakatawa (15) pour mener 14 à 0, leur jeu s'est ensuite étiolé. Ils ont même relancé le CO, aux abonnés absents les vingt premières minutes, lorsque Juan Imhoff s'est fait contrer par Rory Kockott sur un dégagement devant son en-but (31, 17-7). Le passage à vide, marqué par une succession de passes mal assurées et un manque d'agressivité autour des rucks, s'est poursuivi jusqu'à l'heure de jeu.

Dimitri Szarzewski, entré en jeu et qui a remercié le public venu en nombre (10.000 spectateurs environ) pour cette dernière à Colombes, a d'abord inscrit l'essai de l'espoir (60). La délivrance est ensuite venue d'une inspiration de Teddy Iribaren, lui aussi remplaçant au coup d'envoi, qui a envoyé Louis Dupichot à l'essai (68). Pour un quatrième essai à la suite d'un ballon porté, l'arme favorite des Racingmen pendant toutes ces années passées dans leur vétuste stade.

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