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Les Saracens s'offrent une finale en battant les Wasps

Les Saracens ont obtenu leur ticket pour la finale de la Champions Cup en dominant les London Wasps (24-17) à l'issue d'un gros combat. Ils affronteront le 14 mai prochain à Lyon le vainqueur de la seconde demi-finale qui met aux prises Leicester au Racing 92, ce dimanche à Nottingham (16h, France 2). Ils tenteront d'y décrocher leur première couronne européenne après leur échec en finale de l'édition 2014 (contre Toulon).
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Mike Rhodes tente de plaquer Joe Lauchbury lors de Saracens-Wasps (OLLY GREENWOOD / AFP)

Les Wasps attaquaient très fort. Ils ouvraient la marque dès la deuxième minute sur une action de 80 mètres. Ropperth servait Piutau qui passait les bras pour Wade : l’ailier s’échappait le long de la ligne avant de remettre à l’intérieur pour Robson qui se jouait de Goode pour aplatir en terre promise (0-7 après la transformation signée Gopperth).

Les Wasps résistent

Les Saracens réagissaient à la 9e minute avec une belle poussée du pack qui leur offrait une pénalité. Les Rouge et Noir choisissaient l’option pénaltouche pour recoller au score tout de suite, mais l’action avortait finalement. Ils récupéraient toutefois une pénalité bien placée qu’Owen Farrell vendangeait (14e). Trois minutes plus tard, Monsieur Poite refusait un essai aux Saracens pour une charge de Chris Ashton sur Halai juste avant que Taylor ne marque.

La rencontre était d’une intensité folle et les contacts impressionnants entre ces deux grands du championnat anglais. Dominateurs, les Saracens trouvaient enfin la faille à la demi-heure de jeu sur une erreur adverse. Suite à une mêlée dans les 22 des Wasps, la balle sortait pour Gopperth qui voyait son coup de pied contré par Michael Rhodes qui se montrait le plus prompt pour aplatir (5-7 après la transformation manquée par Owen Farrell). Juste avant la pause, Farrell donnait même l’avantage aux siens en convertissant une pénalité cadeau face aux poteaux après une nouvelle faute des Jaune et Noir (8-7 à la mi-temps).

Les Saracens plus forts

Les Saracens enfonçaient le clou en tout début de second acte. Pris à la gorge physiquement, les Wasps concédaient une première pénalité à la 42e : Farrell ajoutait trois points. Puis il enquillait de nouveau quelques minutes plus tard pour porter le score à 14-7 après un bon contest de Fraser sur Piutau (46e).

Mais les Wasps se relançaient dans la foulée sur un fait de jeu : un plaquage trop virulent de Farrell sur Robson la tête la première et avec cravate en sus. L’international anglais écopait logiquement d’un carton jaune tandis que Robson était évacué sur une minerve, remplacé par Simpson. Gopperth redonnait néanmoins espoir aux siens en convertissant la pénalité (14-10, 52e).

Le match devenait tendu au fil des minutes. A la 67e, les Sarries manquaient de tuer le match sur une belle action, mais Barritt et Fraser se gênaient au moment de capter un ballon d’essai. Deux minutes plus tard, Les Wasps étaient réduits à 14. Maro Itoje, au sol, retenait la jambe de McIntyre qui a adressait un coup de pied dans la tête pour se dégager : l’arbitre français adressait un carton jaune au joueur qui venait de rentrer. Farrell passait la pénalité qui donnait un essai transformé d’avance aux Rouge et Noir (17-10).

Finale contre le Racing ?

Les Wasps, déjà dans le rouge, craquaient à sept minutes du terme, victimes de la puissance des avants d’en face : Monsieur Poite accordait un essai de pénalité aux Saracens pour maul effondré (24-10 après la transformation, 74e). Mais ils se rachetaient juste derrière en inscrivant eux aussi un essai après une belle action collective conclue par Ashley Johnson (24-17 après la transformation de Gopperth, 76e).

Les dernières secondes étaient insoutenables mais les Jaune et Noir ne pouvaient finalement arracher la prolongation. Les Saracens avaient été les meilleurs. La finale les opposera aux Tigers de Leicester pour une nouvelle confrontation anglo-anglaise ou au Racing 92 de Dan Carter pour un choc très attendu. 

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