Novès: "vite digérer pour rebondir"
Après une nuit, quelle est votre analyse de cette défaite ?
Guy Novès: "Hier soir (dimanche), il y avait de la déception, c'était l'un des mauvais moments de saison. Une défaite en Coupe d'Europe, ce n'est jamais facile à digérer, surtout quand c'est sur son terrain. La nuit a été relativement courte et on s'est remis au travail par la force des choses et pour essayer de trouver des solutions pour le week-end prochain. Compte tenu de nos deux premières victoires en Coupe d'Europe et notamment aux Saracens, (17-16), nous avions espoir de continuer dans cette performance-là, particulièrement sur notre terrain. C'est un mauvais moment qu'il faut vite digérer pour rebondir. Maintenant, il ne faut pas s'endormir sur l'échec."
Justement, quel contraste entre le match contre le Connacht et le succès aux Saracens !
GN: "Les Saracens, c'est un match qui vient après deux mois de compétition, du travail de grande qualité, une équipe qui monte en puissance jusqu'à son meilleur niveau. Pour le match du Connacht, quelques joueurs n'ont pas été au Stade Toulousain depuis un mois (une dizaine d'internationaux, ndlr) et d'autres arrivaient de vacances, donc il y avait un travail pas bien fait, et ça a débouché sur le match où on n'a pas eu évidemment les mêmes automatismes."
Comment justifier les difficultés d'adaptation de votre équipe dimanche ?
GN: "Quand on a énormément de joueurs concernés par la sélection, c'est toujours plus compliqué. Ce n'est pas une excuse mais c'est une raison, avec les raisons techniques, stratégiques qui nous concernent. Le fait de ne pas avoir ces joueurs à l'entraînement, c'est fatigant et un peu long. Il va falloir trouver les ressources stratégiques pour d'une part utiliser le jeu au pied de manière intelligente, et d'autre part changer de registre dans le jeu à la main. Notre philosophie est basée sur l'adaptation par rapport à différentes défenses. On a vu qu'hier (dimanche) ce qu'on a produit sur le terrain a été un échec. Il ne faut plus être buté et savoir changer. Toulouse est capable de se sublimer quand elle travaille bien. On verra dans quelques semaines, lorsque tout le monde sera finalement rentré et qu'on aura plusieurs semaines de travail, si on est capable de montrer un autre visage."
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