Sergio Parisse (Stade Français) : "Beaucoup d'envie et d'excitation"
On imagine votre excitation à l'heure de retrouver la Coupe d'Europe...
Sergio Parisse : "Bien sûr, c'est évident qu'après plusieurs années sans jouer cette compétition on a envie qu'arrive ce match de vendredi soir contre Leicester. Même si on va le jouer dans un contexte un peu compliqué avec un match très intense dimanche contre Clermont (remporté en Top 14, NDLR) et très peu de jours de récupération. Il y a beaucoup d'envie, d'excitation. Je pense que ce groupe mérite de jouer cette compétition et je suis sûr que les joueurs qui auront la chance vendredi de mettre le maillot du Stade Français, de commencer cette aventure, vont tout donner. On va essayer de s'accrocher, de nous régénérer et de rivaliser au mieux physiquement pour être le plus performant possible car on sait que les équipes anglaises sont très physiques. Comme Leicester, elles sont capables de jouer pendant 80 minutes avec la même intensité."
En quoi la Coupe d'Europe a-t-elle un parfum particulier ?
S.P. : "C'est une compétition différente, avec un environnement, un arbitrage différent, des joueurs avec un autre style de jeu comme à Leicester, Munster et Trévise qui sont dans notre poule. C'est intéressant de défier ces clubs et ces joueurs qui jouent différemment par rapport du Top 14. Le club n'a jamais remporté cette compétition, donc il y a une motivation personnelle et collective supplémentaire pour nous donner à fond et essayer d'aller le plus loin possible."
Êtes-vous prêt physiquement et mentalement après avoir été diminué ces derniers mois par une blessure à un mollet ?
S.P. : "Forcément ce n'était pas facile pour moi. Même si j'ai fait une très bonne préparation physique avec l'Italie pour la Coupe du monde, cette blessure au mollet m'a vraiment porté un coup d'arrêt. J'ai joué un match (de Coupe du monde) contre l'Irlande, où je n'étais pas à 100%. J'ai eu le soutien de Gonzalo (Quesada, manager du Stade Français), du staff médical qui m'ont permis de bien récupérer pour accomplir un rêve: jouer ma quatrième Coupe du monde. Je ne l'oublie pas et j'en profite pour publiquement remercier tous les gens qui m'ont aidé, même si je l'ai déjà fait en privé. J'ai besoin de jouer: contre Clermont j'ai joué 80 minutes, j'ai eu du mal à finir les dernières 15 minutes. Mais j'ai besoin d'enchaîner pour retrouver du rythme et me sentir bien physiquement."
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