Toulon a "un statut à assumer" selon Azéma
Peut-on parler d'une nouvelle rivalité entre Clermont et Toulon, qui dominent le rugby français, voire européen, depuis quelques années ?
Franck Azéma : "La rivalité est née des confrontations en phase finale. Depuis 2010, il y a eu un enchaînement de matches importants qui ont créé un engouement. A une époque c'était (une rivalité) avec Paris ou Perpignan, maintenant c'est Toulon, qui domine le championnat et la Coupe d'Europe, donc c'est normal de se retrouver sur ces luttes-là."
Comment avez-vous préparé la bataille des regroupements, qui s'annonce cruciale avec la présence dans les rangs de Toulon de deux gratteurs hors-pair, Mathieu Bastareaud et Steffon Armitage ?
F.A. : "Il faudra certainement qu'on soit capable de gagner nos duels, d'anticiper leurs venues. C'est toujours une lutte. On est sur une zone de combat, il va falloir être précis pendant 80 minutes, arriver vite sur cette zone-là, tout en étant dans la règle. C'est la clé (de tout le match), exacerbée par la présence de ces deux joueurs."
Toulon vous a présenté cette semaine comme le favori de cette finale. Qu'avez-vous dit à vous joueurs pour les sortir de cette stratégie de communication ?
F.A. : "Je n'ai pas trop eu besoin d'insister là-dessus, car ce discours sonne un peu creux. Je ne pense pas que ce soit véritablement leur approche. Honnêtement, ils ont un statut à assumer. Après, on est à 24 heures du match, et tout ce qui compte c'est la gagne. Les deux équipes vont entrer sur le terrain pour l'emporter. Si on fait référence aux années passées et au palmarès, forcément qu'ils ont le statut (de favori). Mais ce sera du 50-50."
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