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Toulouse sort par la petite porte

Déjà largement battu par l'Ulster la semaine passée, le Stade Toulousain s'est de nouveau incliné face aux Irlandais (23-25) et quitte donc prématurément la Champions Cup. Les Rouge et Noir étaient simplement trop limités pour pouvoir espérer se qualifier pour les quarts de finale.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Semi Kutanami (Stade Toulousain) laisse filer Graig Gilroy (Ulster) (PASCAL PAVANI / AFP)

Le vent a bien soufflé sur Ernest-Wallon mais ce n'était pas celui de la rébellion. Balayés par les Ulstermen la semaine passée (38-0), les Toulousains, dans un stade soumis aux caprices d'Eole, n'ont pas su inverser le sens du vent, ni celui de l'histoire. Déjà repoussés à des années lumières par les Saracens qui caracolent en tête de cette Poule 1 avec 19 points, les partenaires de Dusautoir ont de nouveau affiché des lacunes criantes dans cette Coupe d'europe, en dépit des neufs changements opérés par Ugo Mola. Battus en termes d'agressivité et d'envie par des Irlandais plus volontaires, les Français ont commis trop de fautes de mains pour espérer renverser une situation compromise d'entrée par une pénalité de Jackson (0-3, 4e) et un essai de Pienaar (0-10, 33e).

Les trois-quarts centres de l'Ulster font encore la différence

Le Stade Toulousain bénéficiait quand même d'un petit coup de pouce juste avant la pause avec l'exclusion temporaire de Jackson et le premier coup de pied réussi par Bézy (3-10, 37e). Le demi de mêlée des Rouge et Noir profitait de la supériorité numérique des siens pour recoller un peu plus au score à la reprise (6-10, 43e) mais Trimble, au terme d'une superbe percée de McCloskey, redonnait  un peu de marge à l'Ulster (6-15, 46e). La réaction d'orgueil des Toulousains arrivait tardivement mais elle arrivait tout de même. Gaël Fickou, bien servi, mettait les gaz et aplatissait (13-15, 51e). Dès lors, le rapport de force s'équilibrait complètement, Bézy et Jackson se répondant au coup pour coup. Les visiteurs pensaient bien faire le trou avec, encore une fois encore, leur trois-quarts centres, déjà impériaux lors du match aller : après une remarquable combinaison, Marshall revenait à l'intérieur et prenait la défense toulousaine à revers. 

Mais Toulouse, sans être irrésistible dans le jeu, loin de là, répliquait par ses armes du jour : la puissance de ses avants. Picamoles marquait en force à quelques minutes de la fin mais le Stade échouait finalement à quelques encablures de l'arrivée. Il aurait fallu un miracle pour qu'il s'en sorte dans cette Coupe d'Europe. Malheureusement, il n'a pas su se donner les moyens de sa réalisation. 

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