Toulouse-Zebre, paroles de Dusautoir
- Avez les Saracens, le Connacht et le Zebre, le Stade toulousain est tombé dans une poule à sa portée. Est-ce votre avis ?
Thierry Dusautoir: "On a une poule abordable, même si en Coupe d’Europe rien n’est jamais donné, rien n’est jamais facile. Par exemple, les Zebres, qui faisaient jusqu’à présent des saisons mitigées, sont allés gagner il y a peu à Cardiff. C’est une performance de haut niveau. On est prévenu. Les Saracens se positionnent depuis quelques saisons dans le top européen. Et le Connacht est connu puisqu’on l’a joué voici deux saisons (victoires 36-10 en Irlande et 24-3 à domicile, Ndlr). En Coupe d'Europe, quand vous avez un match en main et que vous ratez le point de bonus, c’est une contre-performance."
- Avec quatre victoire dans cette épreuve à votre palmarès, la Coupe d'Europe est forcément le grand objectif de votre saison...
T.D.: "J’ai quatre étoiles sur le maillot, et j’ai eu la chance de la gagner une fois. On se prépare pour aborder cette compétition que le Stade toulousain affectionne particulièrement. C’est un objectif majeur dans notre saison. Mais il est difficile de privilégier une compétition plutôt qu’une autre. On la joue au fond chaque année. Le premier objectif est de se qualifier, et si on a la possibilité d’avoir une bonne place..."
- Comment expliquez-vous le début de saison difficile du Stade. Est-ce parce que votre préparation physique est faite pour vous amener au top lors de la Coupe d'Europe ?
T.D.: "C’est difficile de comparer la Coupe d’Europe et le championnat. Les réalités sont différentes, les clubs aussi. Il y a énormément d’internationaux français au Stade, donc on a souvent besoin de plus de temps pour arriver au top de notre forme, et souvent cela coïncide avec le début de la Coupe d’Europe. Le Top 14 est de très haut niveau. Le championnat a gagné en crédibilité et en difficultés. J’espère que cela nous prépare au mieux pour la Coupe d’Europe. La saison dernière il y a eu deux clubs français en finale de la Coupe d’Europe. C’est aussi un signe de la bonne santé des clubs français."
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