1300 contrats de formation ouverts dès septembre, la Coupe du monde 2023 au soutien de la "Génération Covid"
Le projet était dans les cartons, bien avant le séisme du Covid-19. Dès le printemps 2021, de nombreux jeunes allaient pouvoir bénéficier d’une formation dans un centre d’apprentis (CFA) afin de répondre à la forte demande de licenciés à l’issue de la Coupe du monde de rugby organisée en France en 2023. L’idée était de former des personnes capables d’accompagner les dirigeants des clubs sportifs, dans l’ovalie ou ailleurs, de les aider à se professionnaliser via un diplôme d’état. Face à la crise économique et aux inquiétudes sur le sort des jeunes, diplômés ou non, à cause de la pandémie de Covid-19, l’accès au CFA a été avancé.
2023 contrats d'apprentis
Sur les 2023 contrats prévus à terme, ils seront 1300 entre septembre 2020 et février 2021 à intégrer "Campus 2023" dont le dépôt des candidatures a déjà commencé sur une plateforme dédiée. Cela concerne trois niveaux de formation : Bac, Bac +3 et Bac +5. "La Coupe du monde doit expliquer sa raison d’être. Dès le début, l’emploi et la formation ont été un objectif majeur", a justifié Claude Atcher, directeur général du comité d’organisation de la Coupe du monde et grand ami du nouveau Premier ministre Jean Castex, sur RTL ce mercredi.
"L’apprentissage est un formidable outil d’ascenseur social."
"L'organisation d’un événement doit avoir un impact positif sur le pays. L’apprentissage est un formidable outil d’ascenseur social. Les jeunes ne payent pas leur formation. Ils ressortent avec un diplôme équivalent à celui d’une école de commerce et ils sont payés." Un coup de pouce solidaire qui permettra d’ouvrir des emplois et de renforcer les clubs et les instances. Avec en bonus une participation au Mondial français. Si vous ne venez pas au campus, cet été c’est le campus qui viendra au contact. "On va sillonner la France car on considère que la Coupe du monde de rugby, c’est la Coupe du monde des territoires", reprend Atcher. Outre un "train du rugby", un "bus de l’emploi" s’arrêtera dans 82 villes au cours des trois prochains mois. Un maul pénétrant dans le marché de l'emploi.
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