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Boks-Wallabies: un choc, deux styles

L'Afrique du Sud et l'Australie, toutes deux sacrées championnes du monde à deux reprises, se retrouvent pour un quart de finale explosif, ce dimanche à Wellington. Il s’agit surtout d’une opposition de deux écoles, l’une basée sur un jeu rugueux, l’autre tournée vers un jeu explosif.
Article rédigé par franceinfo
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Pour le moment, seules deux équipes peuvent se targuer d’avoir soulevé la Coupe Webb Ellis par deux fois. Les Boks l’ont fait en 1995 et lors de la dernière édition, en 2007, les Wallabies en 1991 et 1999. Pourtant, jamais les deux adversaires ne se sont retrouvés en finale. Ce ne sera donc toujours pas le cas cette année, avec ce quart de finale ô combien alléchant. Certains observateurs estiment même que ce match aurait pu constituer une belle finale.

Les spectateurs du Westpac Stadium de Wellington vont assister à une véritable opposition de styles. Le jeu très rugueux et tout en puissance des Sud-africains, saura-t-il éteindre le jeu bien plus explosif, plus rapide des Australiens ? La suprématie des Boks en touche et en mêlée fermée est incontestable, avec des troisièmes lignes de la pointure d’Heinrich Brussow et Schalk Burger. "La zone du ruck va sûrement être la clé du match, à la fois en attaque et en défense", explique Gary Gold, l'entraîneur des avants de l'Afrique du Sud. Cette dernière va d’ailleurs aligner son XV le plus capé de son histoire (836 sélections).

Si l’on se base sur les dernières prestations au cours de cette Coupe du monde, les Boks semblent avoir un léger avantage. Et contrairement aux Wallabies, ils peuvent compter sur un effectif presque au complet. De plus, la défaite des Australiens face à l’Irlande (15-6), ne va pas rassurer les supporteurs de l’Australie.

En revanche, si l’on se penche sur les derniers affrontements entre ces deux formations, la balance penche du côté des Australiens, (39-20 à Sydney en juillet et 9-14 à Durban en août). "Retirer de la confiance des précédents matches est le plus court chemin pour l'aéroport!", estime l'entraîneur néo-zélandais de l'Australie, Robbie Deans. "Les matches de phase finale de Coupe du monde sont complètement différents de tous les autres: les enjeux sont plus élevés, l'intensité plus forte et les marges entre le succès et l'échec plus faibles".

Mais cette rencontre va probablement se jouer sur un détail, comme le vent. A Wellington, ce paramètre ne sera pas négligeable, et si d’aventure Eole est mal luné ce dimanche, le jeu au pied risque de rencontrer de sérieux problèmes. Les buteurs sont prévenus.

Romain Bonte

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