Coupe du monde 2019 : Eddie Jones considère que les journalistes néo-zélandais sont des "fans avec un clavier"
S'il y a bien quelque chose qui nous manquera à l'issue de la Coupe du monde de rugby, ce sont bien les conférences de presse d'Eddie Jones, le sélectionneur de l'Angleterre. Ce mardi, lors du point presse, l'Australien a accusé à demi-mots la Nouvelle-Zélande de tentative d'espionnage, le sourire aux lèvres. "Clairement, quelqu'un filmait de l'immeuble d'en face", a déclaré Jones, sous-entendant qu'il pouvait s'agir de journalistes néo-zélandais, qu'il considère comme des "fans avec un clavier".
"Il pouvait très bien s'agir d'un supporteur japonais", a également souligné le sélectionneur du XV de la Rose, qui n'a pas semblé impacté par cette pratique : "Je m'en fiche, ça ne change pas grand chose. Je le faisais en 2001, mais ça ne sert plus à rien. Vous pouvez regarder n'importe quelle équipe sur YouTube. Il n'y a absolument aucun intérêt à faire ce genre de choses aujourd'hui." Un détachement et une décontraction que Jones a justifié par le fait que son équipe n'a aucune pression à quelques jours de cette demi-finale.
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Eddie Jones maître dans l'art des "mind games"
Au contraire des Néo-Zélandais, qui chercheront à remporter un troisième titre consécutif. "Ils doivent se demander comment ils vont gagner leur troisième Coupe du monde, ça met une certaine pression", a expliqué Jones, passé maître dans l'art des "mind games", les luttes d'influence pour mettre la pression sur l'adversaire (ou un arbitre) avant une rencontre.
Il a, justement, été demandé à l'Australien s'il tenait ces propos dans le but qu'ils soient lus par les All Blacks. Réponse de Jones : "Quelqu'un devra leur demander, parce que les médias néo-zélandais ne le feront pas." À l'inverse des journalistes anglais, selon lui : "Il y a une semaine, j'allais me faire virer", en cas d'élimination face à l'Australie.
Avec AFP
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