Rugby : revivez la victoire de l'Afrique du Sud face à l'Angleterre (32-12) en finale de la Coupe du monde

Article rédigé par Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le Su-Africain Makazole Mapimpi a inscrit le premier essai du match face à l'Angleterre en finale de la Coupe du monde de rugby, à Yokohama le samedi 2 novembre 2019. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Les Sud-Africains ont dominé la première péridoe face aux Anglais samedi au Japon, à Yokohama. Le XV de la Rose a fini par baisser pavillon en fin de match.

Ce qu'il faut savoir

La Rose s'est fait cueillir par des Springboks sans pitié. L'Angleterre ne remportera pas son second acre face à l'Afrique du Sud, samedi 2 novembre, à Yokohama, au Japon, en finale de la première Coupe du monde de rugby disputée en Asie.

Il y a 12 ans, les Springboks l'avaient emporté (15-6) en France face au XV de la Rose, tenant du titre, dans une finale cadenassée à double tour. Mais aujourd'hui, les Sud-Africains ont fait preuve d'une maitrise impressionnante en défense et ont affiché une efficacité chirurgicale dans leur jeu au pied. De quoi leur permettre de dominer cette finale 32-12 face à l'Angleterre.

L'Angleterre revenue de loin. Sous la houlette d'Eddie Jones, appelé au chevet après le fiasco du Mondial-2015, où elle a été éliminée, à domicile, pour la première fois de son histoire dès la phase de poules, l'Angleterre a retrouvé tout son mordant. Le technicien australien en a fait une machine rodée, sûre de son jeu et de ses forces : un paquet d'avants féroce et des arrières cliniques, parfaitement menés tactiquement. Dans ce tournoi, les Anglais ont balayé l'Australie en quarts de finale (40-16) puis étouffé la Nouvelle-Zélande (19-7), double tenante du titre battue pour la première fois depuis 2007 dans la compétition. 

L'Afrique du Sud moribonde il y a deux ans. En 2017, les Springbok étaient marquées par des défaites historiques, dont la plus lourde de leur histoire (57-0 en Nouvelle-Zélande). Pour nettoyer la maison verte, les dirigeants ont rapatrié Rassie Erasmus et lui ont accordé une double casquette de sélectionneur et de directeur du rugby de la fédération. Face au peu de temps imparti, il est allé à l'essentiel, remettant de l'ordre dans les rangs et dans le jeu. Cela leur ont permis de ramener à la raison le Japon en quarts de finale (26-3) puis de forcer le verrou gallois (19-16). Avec leurs six avants massifs sur le banc, les Boks compteront de nouveau dessus à Yokohama, où leur deuxième ligne Lood De Jager a prévu de "combattre, par le feu, le feu" anglais.