Jacques Brunel: "Nous pouvons vaincre quasiment toutes les équipes"
Q: Il s'agira peut-être de votre dernière rencontre face au XV de France, dont vous avez entraîné les avants (2003-2007), et il s'agit qui plus est d'un match de Coupe du monde. Cela a-t-il une saveur particulière ?
R: "Non, pas plus qu'un match du Tournoi. Je suis venu en Italie (en 2011, NDLR) avec l'objectif que cette équipe puisse rivaliser avec les meilleurs. Elle n'y est pas arrivée tout le temps, elle y est arrivée quelques fois, pas assez souvent à mon goût. Mais l'objectif final du cycle était d'arriver en quarts de finale de la Coupe du monde. C'est encore possible, malgré le parcours fait, qui n'a pas été comme on aurait voulu qu'il soit -- il y a eu des hauts et des bas, on peut trouver toutes les explications qu'on veut. Tous les aléas qu'il y a eu peuvent être balayés par la Coupe du monde. Aujourd'hui on est concentré là-dessus."
Q: Votre connaissance parfaite du XV de France et du rugby français est-elle un avantage ?
R: "Non, parce que plein de joueurs (italiens) ont joué, jouent en France ou rencontrent la France depuis X années. Donc ils connaissent par coeur les Français. Je ne vais pas leur amener plus que ce qu'ils ne savent déjà. Après, c'est la réalisation (qui importe). On sait très bien que l'équipe de France est favorite, que nous sommes des Latins, capables d'avoir les mêmes qualités et parfois aussi les mêmes défauts. Nous savons que nous pouvons vaincre quasiment toutes les équipes, même si ce n'est pas sur la continuité, car nous avons les armes pour le faire."
Q: Le XV de France rencontre souvent des difficultés pour ses premiers matches de Coupe du monde. Cela peut-il jouer en votre faveur ?
R: "Je n'y crois pas. Chaque équipe qui arrive à la Coupe du monde est préparée physiquement après 6-8 ou 10 semaines de préparation, comme un club. Donc se forme un état d'esprit différent, c'est un contexte différent. Donc je ne pense pas qu'il y ait un meilleur moment pour prendre une équipe ou une autre."
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