Les All Blacks écrasent sans surprise la Namibie (58-14)
Scène de joie au Stade Olympique de Londres. Pas pour le toujours impressionnant haka des Blacks, ni pour leur victoire sans difficulté face à des adversaires qui n’ont jamais remporté de matches en quinze rencontres de Coupe du monde. Les embrassades et les accolades dignes d’une ambiance de finale, c’est pour cet essai marqué par le numéro 12 namibien Johan Deysel à la 50e minute. Cinq points (non transformés) qui ont déjà des allures de victoires pour des équipes qui, conscientes de l’impossibilité de franchir la phase de poule, sont heureuses de titiller des pays comme la Nouvelle-Zélande dans leur groupe.
La victoire des All Blacks était écrite d’office, malgré un sacré turnover (onze changements) réalisé par le sélectionneur Steve Hansen. Dès la 12e minute, ceux-ci menaient déjà 15-0, avec à la clef deux essais marqués. Le capitaine mythique des Blacks Richie Mc Caw, sur le banc au début de la rencontre, a vu son probable successeur Sam Cane assumer pour la première fois de sa carrière internationale avec sérénité ce statut. Ultra-dominateurs, les Blacks ont tout de même été surpris par le courage des Namibiens, qui ont tout de même réussi à marquer un essai, et trois pénalités.
Pas l'allure d'une équipe bis
Après leur succès 26-16 face à l'Argentine pour leur entrée en lice dans la compétition, la Nouvelle-Zélande est largement en tête du groupe C, avec neuf points déjà. Les prochains adversaires des coéquipiers de Sonny Bill Williams, encore excellent sur le terrain, sont les îles Tonga et la Géorgie. Grâce à leurs dix essais dont deux de Milner-Skudder (10e, 41e), ils empochent le bonus offensif. Le score final reste tout de même loin des records de l'histoire de la Coupe du monde (142-0 pour l'Australie face à la Namibie en 2003, 145-17 pour les Blacks contre le Japon en 1995), les champions du monde en titre ont su faire respecter leur rang. Et cette équipe des Blacks qui était sur le terrain, dont on disait qu'elle n'était que "l'équipe bis", n'en était pas vraiment une.
Jacques Burger (capitaine de la Namibie) : "On espère toujours gagner enfin un match en Coupe du monde"
"Je suis un peu déçu du résultat mais content car on s'est bien battus, je suis fier des gars. On n'a pas tout perdu. On leur a notamment tenu tête à quatorze et on a marqué un essai. Les gars ont réalisé qu'ils pouvaient marquer contre la meilleure équipe du monde et que les All Blacks étaient 15 êtres humains même si ce sont des joueurs incroyables. C'est comme le fond de l'océan: tant qu'on n'y est pas allé, on ne sait ce qu'il y a. On espère toujours gagner enfin un match en Coupe du monde, et je pense qu'on est sur la bonne voie."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.