Mondial de rugby féminin : "Il y a de plus en plus d'équipes qui ont un statut professionnel", explique la nouvelle consultante de franceinfo
Pour l'ancienne joueuse de rugby Lénaïg Corson, la professionnalisation du rugby féminin "pousse à avoir des performances plus intéressantes et booste la pratique féminine".
"On voit qu'aujourd'hui il y a de plus en plus d'équipes qui sont présentes en Coupe du monde et qui ont un statut professionnel", raconte vendredi 7 octobre Lénaïg Corson, la nouvelle consultante rugby de franceinfo, ancienne joueuse internationale, questionnée à quelques heures du match des Bleues contre l'Afrique du Sud au Mondial de rugby en Nouvelle-Zélande. "En 2017, il n'y avait que l'Angleterre qui avait ce statut de joueuses contractualisées", poursuit-elle. "Pour cette Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, on a les Françaises qui sont contractualisées depuis 2018 mais aussi d'autres nations comme l'Italie, l'Ecosse, les Sud-Africaines, contractualisées depuis six mois maintenant."
Pour l'ancienne joueuse désormais consultante, cette professionnalisation dans le rugby féminin n'est pas sans conséquences, elle "pousse à avoir des performances plus intéressantes et booste la pratique féminine". Selon elle, "ça va être beaucoup plus attractif de voir un rugby plus 'sérieux', avec des scores un peu plus serrés entre les équipes. Forcément, ça va booster l'attrait pour la pratique."
Concernant l'équipe de France, elle souhaite les retrouver "humble et affamée", en référence à leur devise. "Elles seront au rendez-vous pour montrer qu'elles sont très fières de porter ce maillot bleu et qu'elles ont envie de représenter dignement la France", conclut-elle.
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