Parra: "en profiter au maximum"
. Le raid. "J'en ai chié mais c'est quelque chose qu'on est content d'avoir fait. Ca a été des moments très durs mais ça resserre le groupe. Sur le moment, j'en aurais hurlé, j'aurais voulu tout lâcher, tout jeter tellement c'était dur. Le plus dur ? La nuit ! On a mal dormi, très mal dormi, on n'a pas l'habitude de dormir les uns sur les autres sous des tentes. Entre certains qui ronflent et d'autres qui bougent, c'était infernal."
. La cohésion de groupe. "Le fait de vivre ensemble au quotidien, de se côtoyer, d'être à table pour discuter, les activités que l'on fait ensemble, tout cela fait qu'on se resserre naturellement. Maintenant, il y aura toujours plus d'affinités avec certains qu'avec d'autres mais on voit que sur les activités, on ne laisse personne tout seul, tout le monde s'attend. Et à l'entraînement, c'est pareil."
. Le Chambon-sur-Lignon. "Les gens, on les voit tout le temps. On monte, on descend (de l'entraînement) en vélo. Ca garde un côté très sympa. On n'est pas cadenassé, on n'est pas enfermé dans l'hôtel."
. La reprise de l'entraînement. "Ca fait du bien même si les cannes étaient très dures mais on est content de retoucher le ballon, c'était important pour nous. Par rapport à Marcoussis, on est dans la continuité mais physiquement, c'est autre chose, on passe encore un pallier au dessus. On était déjà dans le dur lors des dix premiers jours mais là, ça l'est encore plus. On savait bien qu'une préparation, ce n'était pas facile. Si ça peut nous servir pour être prêts, c'est l'essentiel."
. Le rugby. "On fait un peu de tout, de la technique individuelle sur la continuité des premiers jours, un peu de collectif aussi. On essaie de remettre en place les différentes formes de jeu qu'on a pratiquées pendant le Tournoi. Quelques mois ont passé, les joueurs sont repartis en club et on ensuite pris des vacances. On essaie de reprendre tout cela petit à petit."
. L'échéance du Mondial. "On en parle un peu mais il reste beaucoup de temps. On est dans la préparation physique et c'est tellement difficile qu'aujourd'hui, les matches, même les matches amicaux contre l'Irlande (13 et 20 août, NDLR), on ne les a pas en tête. On essaie plutôt de bien se préparer. On connaît le programme de toute la semaine, on sait que c'est dur, très dur."
. La concurrence avec Dimitri Yachvili. "Il faut de la concurrence pour pousser le groupe plus haut. Mais dans ce genre d'activités (hors-rugby, NDLR), il y a beaucoup d'aide et on ne regarde pas trop les postes. On sait que c'est le groupe qui va partir en Coupe du monde et qu'il faudra se serrer les coudes, que même si on ne joue pas, il faudra garder cette bonne humeur, cette convivialité, cette envie qu'on a en ce moment pour réussir. J'ai pris des vacances qui m'ont fait du bien, j'ai pu me ressourcer. J'ai eu une saison un peu longue et physiquement, je n'étais peut-être pas au mieux. Mon état d'esprit, c'est de vivre ma première Coupe du monde du mieux possible, en profiter au maximum sur le terrain et en dehors. C'est vrai qu'en tant que joueur, on veut cette place de numéro un mais les premiers matches sont encore loin."
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