Saint-André: "On est à notre place"
"On a eu une année difficile" a reconnu d'emblée Philippe Saint-André. "Sur les six derniers matches de cette année, on prend quatre fois les All Blacks et une fois l’Afrique du Sud", a toutefois relativisé le sélectionneur national, déçu mais visiblement pas abattu. "On n’est pas à leur niveau actuellement", a-t-il poursuivi. "L’équipe de France est la 5e nation mondiale. C’est notre place. Il nous manque quelque chose pour progresser rapidement et rivaliser. On n’est pas au niveau de ces nations-là. On termine à moins 7 contre les All Blacks, à moins 9 face aux Boks". C'est peu et beaucoup à la fois aurait-il pu dire.
"Slimani, Guitoune ou Tales ont progressé"
Puis, se tournant vers 2014: "On avait battu l’Australie, alors 4e nation mondiale en novembre 2012. Il va bien falloir gagner contre la 3e nation mondiale, l’Angleterre, dès l’ouverture du prochain tournoi. Il va falloir être efficace maintenant".
"On est plus confiant car on a un groupe de joueurs maintenant", a insisté PSA, donnant des exemples. "Un garçon comme Rabah Slimani a effectué une bonne rentrée par exemple. Sofiane Guitoune aussi a beaucoup appris en jouant face au meilleur ailier du monde (Bryan Habana). La charnière ? Ils ont énormément progressé. Ils ont beaucoup appris, surtout Rémi Tales parce que c’est vrai que Morgan Parra a déjà plus de 50 sélections". "Rémi a eu un parcours atypique. Il a 29 ans et il arrive seulement au plus haut niveau, sur le tard. Il a longtemps évolué en deuxième division. Mais il a prouvé qu’il avait toutes les aptitudes pour jouer à ce niveau, et notamment les aptitudes physiques et le jeu au pied, assez bon". Peut-être, mais ça n'a pas suffi.
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