Trinh-Duc s'y attendait
Face à la, presse, le joueur s'est montré beau joueur malgré l'immense déception de rater le rendez-vous d'Auckland. "Il y a forcément de la déception mais je comprends tout à fait cette décision, a-t-il indiqué mardi. Je n'en veux à personne d'autre qu'à moi-même. Morgan (Parra) a fait deux bonnes rentrées à l'ouverture et moi, je n'ai pas forcément été à mon meilleur niveau sur ces deux premiers matches."
Piqué au vif et plus que jamais combattif, Trinh-Duc espère avoir une autre chance. En attendant, il joue le jeu de l'équipe pour mettre Parra et consort dans les meilleures conditions. "Je suis concentré sur ce match pour aller de l'avant et pour ne pas rester sur cette colère ou sur cet orgueil car il faut penser à l'équipe. C'est un simple match de poule même si les All Blacks, c'est sans doute le plus important et le plus beau à jouer. Après, il y a les Tonga et peut-être un quart de finale, rappelle-t-il. Il faut se dire que la compétition n'est pas terminée. C'est toujours difficile d'être remplaçant mais il y a des joueurs qui n'ont pas la chance d'être sur la feuille, comme mon ami +Fufu+ (Ouedraogo) et c'est encore plus difficile pour eux. J'ai envie de prouver que je suis toujours là et qu'il faudra compter sur moi pour le reste de la compétition."
S'il n'est pas question pour Trinh-Duc de savonner la planche de Parra, le Montpelliérain surveillera de près la charnière "expérimentale" de Marc Lièvremont. Avec Yachvili en 9 et Parra en 10, les Bleus avancent masqués, sans aucun repère. Survivront-ils à la marée noire ou seront-ils fauché en plein vol ? C'est peut-être l'avenir de Trinh-Duc dans cette Coupe du monde qui se joue samedi à l'Eden Park.
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