France-Italie : un match sur la route du Grand Chelem
Certes, la France n'a perdu qu'une seule fois en 30 rencontres contre l'Italie. Certes, les Bleus ne sont jamais inclinés face aux Italiens pendant un match du Tournoi des Six Nations. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut prendre la rencontre d'aujourd'hui à la légère, répète l'entraîneur Marc Lièvremont : "Cette année, ni
l'Irlande, ni l'Angleterre, et encore moins l'Ecosse ne se sont amusées contre
l'Italie". D'autant que les Transalpins disposent de deux piliers, Martin Castrogiovanni et
Salvatore Perugini, pour le moins solides. Les Néo-Zélandais ont donc batailler en novembre pour contenir leurs attaques, et les Bleus pourraient eux aussi avoir fort à faire.
En vue de ce match, l'encadrement tricolore a donné un nouveau profil à sa ligne d'attaque, notamment en titularisant pour la première fois l'ailier castrais Marc Andreu. Au centre, David Marty remplacera Mathieu Bastareaud qui était titulaire lors des
trois premiers matchs des Bleus.
_ Ce sont les seuls changements décidés par Marc Lièvremont, qui compte donc sur la stabilité pour faire un nouveau pas en direction du Grand Chelem.
L'Italie avant l'Angleterre le 20 mars
Car malgré les démentis de l'encadrement, l'objectif est bien celui-là, comme le dit le demi d'ouverture François Trinh-Duc : "On a réussi à faire la passe de trois et donc on se doit de gagner les Italiens et de rentrer dans nos objectifs avant l'Angleterre." L'Angleterre, ce sera le 20 mars prochain au Stade de France.
Et l'enjeu semble bien mobiliser les supporters : vendredi, plus de 70.000 places avaient déjà été vendues pour le match France/Italie, qui devrait donc assurer une recette de 3.5 millions d'euros.
Céline Asselot avec agences
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