"Il faut aller chercher un nouveau public" estime Frédéric Michalak, ambassadeur de "France-2023" pour la coupe du monde de rugby
L"ambassadeur de "France-2023" était l'invité de franceinfo ce jeudi. Il est revenu sur les mauvais résultats du XV de France et la baisse des licenciés.
Un an après l’attribution à la France de l’organisation de la compétition
Mondiale de rugby 2023, Frédéric Michalak, ancien international et ambassadeur de "France-2023" était invité sur franceinfo jeudi 15 novembre. Malgré les mauvais résultats du XV de France, il ne voit pas de crise dans le rugby français : “Le nombre de licenciés baisse, ça c'est certain chez les garçons, - 4 %. Mais les filles c’est + 29 %. Je crois que les amoureux du rugby sont toujours là."
Il admet malgré tout une passe difficile pour son sport: "Maintenant c'est vrai que les résultats de l'équipe de France mettent un petit peu le moral dans les chaussettes. Je reste un grand supporter et je soutiens l’équipe. Je suis passé par là, je suis passé par des moments difficiles avec l'équipe de France aussi, c'est un apprentissage qui est douloureux, il ne faut pas oublier que cette équipe est en construction et que ça va lui prendre du temps.”
Redorer l'image du rugby
Le Mondial de 2023 est dans cinq ans, mais en tant qu'ambassadeur de "France 2023", Frédéric Michalak défend une organisation de cette compétiton très en amont : “On est encore loin mais je crois qu'il y a pas mal d'actions qui vont s'opérer en France un petit peu partout. Les clubs, les associations vont forcément travailler pour cela. Mais je crois qu'il faut aussi aller chercher un public nouveau [...] essayer de toucher toutes ces jeunes personnes qui peuvent s'identifier à notre sport et à nos valeurs.”
On va aller au combat, on ne va pas se laisser faire, ne vous inquiétez pas
Frédéric Michalakà franceinfo
Sur les objectifs du XV de France et l'image du rugby français, l'ancien international se veut rassurant: “On travaille dur, nos valeurs nous permettent de rester enthousiastes, d'être humbles et puis on va aller au combat, on ne va pas se laisser faire, ne vous inquiétez pas.”
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