"Mercenaire" ou la face sombre du rugby
Dans le film "Mercenaire", un joueur néo-calédonien est embauché dans un club du sud-ouest de la métropole, où il va découvrir ce qu'est réellement le sport professionnel.
Soane, jeune rugbyman, débarque de Wallis, petite île française du Pacifique, pour jouer dans un petit club du sud-ouest de la France. "Mercenaire" montre la face noire du rugby. Les clubs français sont riches, mais souvent les joueurs inconnus sont traités comme des prolétaires. "J'adore ce sport, mais je m'interroge sur son évolution. C'est un miroir du monde du travail", explique le réalisateur Sacha Wolff.
Le cinéma plus facile que le rugby
Le film, qui sort mercredi au cinéma, est tourné en partie en wallisien, une première au cinéma. Racket, sexe, violence, on est loin des clichés sur les douceurs du Pacifique. Grâce au pilier Soane, l'équipe va gagner ses matchs. Mais le brave indigène va s'endurcir pour devenir un vrai mercenaire. Dans la vie, Toki Pilioko est vraiment rugbyman. Il joue dans l'équipe d'Aurillac, leader de la deuxième division. "Le rugby, c'est plus difficile et plus physique que le cinéma", confie-t-il au micro de France 3.
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