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Chabal doit un peu patienter

Sébastien Chabal, entendu vendredi à la mi-journée par la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR) pour un crochet du droit porté sur un adversaire avec Lyon en Pro D2, sera fixé sur sa sanction vers 17h00.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Chabal Sébastien (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Le plus médiatique des joueurs de rugby français est arrivé peu avant 11h45  au siège de la LNR, rue de Villiers à Paris (XVIIe), détendu et souriant,  accompagné du président de son club de Lyon, Yann Roubert. Il a même dédicacé une de ses biographies à la demande d'un badaud, avant  de gagner le bâtiment où il a été entendu durant une grosse demi-heure. "L'ambiance a été bonne. Le fait de jeu va être jugé, c'est une action  regrettable et regrettée. J'ai bon espoir que ce fait de match soit jugé avec  de la mesure, selon les règles fixées par les règlements", a déclaré le joueur  de 36 ans à la sortie de son audition.

"Ils (les membres de la commission de discipline, ndlr) étaient à l'écoute.  On a revu les images, on a discuté, chacun a apporté ses éléments", a-t-il  ajouté, en refusant de faire plus de commentaires. "On va attendre 17h00, on ne va pas polémiquer, parlementer sur quelque  chose qui n'est pas encore tombé", a-t-il lancé avant de s'engouffrer dans un taxi. Après avoir signifiée aux parties et aux clubs, la décision de la  commission sera rendue publique par communiqué vers 17h00.

Entre 2 et 52 semaines

Selon l'article 725-1 du barème des sanctions et mesures sportives de la  LNR, "frapper un adversaire avec la main, le bras ou le poing" peut valoir une  suspension allant de 2 à 52 semaines. La jurisprudence pour un tel geste est  habituellement autour de trois à quatre semaines de suspension. Comme il l'avait annoncé, Chabal a plaidé coupable. "De toute façon, les  images prouvent ma culpabilité", avait-il expliqué en arrivant à la LNR.

Depuis le 14 décembre, les images de son violent crochet du droit ont fait  le tour d'internet: on y voit Chabal asséner délibérément un coup de poing au  visage de l'Agenais Marc Giraud qui le retenait par le maillot à la sortie d'un  regroupement, à la 61e minute de la rencontre de la 14e journée de Pro D2 entre  les deux équipes, dans le Lot-et-Garonne. Sous la violence du coup, l'Agenais avait perdu connaissance et avait dû  être évacué sur une civière, sans toutefois aucune conséquence physique grave.

Chabal avait reçu un carton jaune jugé clément par de nombreux observateurs,  dont le club d'Agen, qui avait demandé sa citation en commission de discipline.Pour le plus célèbre barbu de France, qui s'interroge sur la suite à donner  à sa carrière à l'échéance de son contrat en fin de saison, une lourde sanction  serait un coup dur. Son club du Lyon OU, leader de Pro D2 à la mi-saison,  serait également sévèrement handicapé dans sa quête de remontée en Top 14 après  son bref passage lors de la saison 2011-12.

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