Le club de rugby d'Oyonnax se sépare de ses deux joueurs condamnés pour viol collectif

En décembre dernier, Rory Grice et Chris Farrell avaient été respectivement condamnés à 12 ans de réclusion et 4 ans dont deux avec sursis.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le Néo-Zélandais Rory Grice, désormais ex-joueur d'Oyonnax (Pro D2), ici à la sortie d'un jour d'audience de la cour d'assise de Bordeaux, le 17 juin 2024. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Oyonnax, club de Pro D2, a mis un terme aux contrats de Rory Grice et Chris Farrell, condamnés en décembre respectivement pour viol en réunion et pour avoir assisté aux faits sans être intervenu, a annoncé, jeudi 9 janvier, le club de rugby de l'Ain. "Après avoir pris connaissance des condamnations pénales prononcées à l'encontre des deux joueurs, les membres du Conseil ont unanimement pris la décision de mettre un terme aux contrats de Rory Grice et de Chris Farrell", précise le communiqué du club.

Rory Grice, troisième ligne néo-zélandais de 34 ans, avait été condamné le 13 décembre 2024 par la cour d'assises de Gironde à 12 ans de réclusion pour avoir violé une jeune femme, en 2017 à Bordeaux, après une soirée très alcoolisée qui avait suivi un match de Grenoble en Top 14. Arrivé à Oyonnax en 2017, il a fait appel de la décision de justice.

Plusieurs condamnations prononcées

L'Irlandais Chris Farrell (31 ans) avait été condamné à quatre ans de prison dont deux avec sursis, pour avoir assisté à tout ou une partie des faits sans intervenir. Il n'a pas fait appel, alors qu'il avait signé dans l'Ain en 2023, après un passage au Munster.

D'autres anciens joueurs grenoblois, l'Irlandais Denis Coulson, aujourd'hui retraité, et le Français Loïck Jammes, qui évolue à Aix-en-Provence en Pro D2, avaient été condamnés à 14 ans de prison, tandis que le Néo-Zélandais Dylan Hayes (30 ans, retraité) a écopé de quatre ans de prison dont deux avec sursis. Loïck Jammes, qui a également fait appel, joue pour Provence Rugby depuis 2019. Le club a annoncé "se réserver le droit de prendre des décisions complémentaires" contre son talonneur, tout en assurant "respecter évidemment la possibilité d'appel".

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